<153>wähl halber zu thunden Declaration zu melden, wie sothane Declaration in den modéréesten Terminis abgefasset und nichts menacirendes darin gebracht, vielmehr auf das äusserste vermieden werden müsse, denen Leuten auch nur die Gedanken von den Mesures, welche man auf allen Fall nehmen würde, beizubringen,1 wenn auch schon gedachte Declaration etwas dunkel ausfallen sollte.

Bei Gelegenheit des heut angekommenen Berichtes von dem Michell aus London haben Se. Königl. Majestät befohlen, dass demselben eine kleine Information von denen Nachrichten, so wegen des Vorhabens des Hofes zu Hannover wegen der römischen Königswahl eingelaufen, gegeben und demselben geschrieben werden solle, wie er sich nicht auf dasjenige fondiren müsste, was dem Duc de Mirepoix vor Abreise des Königs von Engelland declariret worden,2 denn man ersteren nur pur und grob damit betrogen habe“ …

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


5511. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 4 juillet 1752.

Vous n'avez pas mal conjecturé, quand, après avoir été averti du sentiment de la cour d'Hanovre de brusquer l'élection, vous avez présumé que ce qu'on donnait de belles espérances au sieur Beckers de vouloir s'arranger avec l'Électeur son maître, n'était que pour l'amuser. Ce que je vous ai fait marquer de nouvelles à ce sujet pour votre direction par mes dépêches dernières, vous y aura confirmé.

Comme de cette façon-là les choses prendront un train bien embarrassant, en sorte qu'il y a à craindre pour la tranquillité de l'Empire, vous devez redoubler d'attention dans ce moment-ci, pour approfondir au possible ce que milord Hyndford pourra machiner là-dessus avec la cour où vous êtes, afin de m'avertir de ce que vous en saurez apprendre.

Federic.

Nach dem Concept.


5512. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A COMPIÈGNE.

Potsdam, 4 juillet 1752.

J'ai bien reçu votre rapport du 23 du mois passé. Si M. de Saint-Contest continue d'envisager le dessein des cours de Vienne et d'Hanovre de brusquer l'élection comme une simple menace pour en imposer aux cours électorales qui leur sont opposées, je crains fort qu'il ne se voie grossièrement trompé dans ses conjectures, et les nouvelles que je vous ai communiquées moyennant l'ample dépêche que mon courrier vous aura



1 Vergl. S. 14S Anm. 1.

2 Vergl. S. 92.