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5524. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 11. Juli 1752.

… „Der Herr von Maltzahn hat in seinem heute allhier eingelaufenen Berichte [Dresden 8. Juli] angefraget, ob er den Grafen Brühl über die Antwort auf das ihm letzthin übergebene Promemoria der Steuercreditoren halber pressiren und auf eine sichere Summa, so denenselben in kommender leipziger Messe zu bezahlen, bestehen soll, damit dieses noch vor der polnischen Reise ajustiret werde. Des Königs Majestät haben hierauf befohlen, dass allerdings er darauf insistiren und alles vor erwähnter Abreise arrangiren soll, da solches bei Anwesenheit des dresdenschen Hofes in Polen nicht geschehen könne. Im übrigen sollte auch jemand benennet und derselbe dem von Maltzahn bekannt gemachet werden, welchen Se. Königl. Majestät dieserhalb zu gedachter Messe schicken würden“ …

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


5525. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 15 juillet 1752.

J'ai bien reçu vos rapports du 8 et du 11 de ce mois et vous renvoie, quant à l'affaire touchant mes sujets créanciers de la Steuer, aux instructions que je vous fais donner par mes ministres dans la dépêche du département des affaires étrangères qui vous parviendra à la suite de celle-ci.

Je crois bien fondé ce que vous présumez des longues et fréquentes conférences qu'il y a entre le chevalier Williams et le premier ministre. Il n'est presque à douter qu'il ne s'y agisse que de l'accession de la Saxe au traité de Pétersbourg; mais ce que je trouve étrange en ceci, c'est que la cour de Dresde accède à un traité dont elle n'ignore pas qu'en conséquence d'un de ses articles secrets et séparés elle doit être dépouillée un jour de la succession à la couronne de Pologne.

Je ne suis point fâché qu'il soit arrivé de la brouillerie entre le premier ministre et le chevalier Williams au sujet d'une prétention de rang que le comte Moszynski a produite, et j'applaudis à ce que vous avez insinué sur ce sujet au sieur Williams, et je suis curieux d'apprendre la fin de l'affaire, qui ne manquera pas de commettre le premier ministre ou avec les ministres étrangers ou avec sa maîtresse.

Je vous sais bon gré de ce que vous m'avez prévenu sur la réponse que j'aurai de la cour de Dresde à la lettre que je lui ai faite touchant l'affaire d'Ostfrise.1 Je m'attends bientôt à des choses plus importantes encore que vous aurez tirées du canal que vous savez.



1 Rundschreiben an sämmtliche Reichsstände, d. d. Berlin 24. Mai 1752, bei Uebersendung der Staatsschrift, „welche nächstens zu Regensburg zur Dictatur kommen wird“ „Der Königlich Preussischen und Chur-Brandenburgischen Gesandtschaft wiederhohltes Memoriale um Intercessionales an Ihro Kayserliche Majestät in puncto der anmasslichen Chur-Braunschweigischen Prätension auf Ostfriesland.“ Vergl. S. 108. 116.