nécessaire qu'à juger sur la conduite passée du ministère de Versailles, il est fort à craindre que dans la suite du temps, pour se disculper vis-à-vis des deux cours électorales de n'avoir pas mieux profité des circonstances présentes … il n'en rejette la faute sur Votre Majesté. 2° Si Votre Majesté juge convenable qu'on s'en rapporte derechef aux deux cours électorales de former un nouveau plan d'Association, où l'on s'abstiendrait de l'article de l'unanimité des suffrages, ainsi que de toutes les autres conditions du premier plan que la France avait jugé inconvenables, et où l'on se bornerait à faire rouler le concert commun sur l'article du dédommagement dû à l'Electeur palatin par la cour de Vienne, de même que sur celui du cérémoniel des investitures.1 3° Si Votre Majesté veut qu'on informe de tout ceci la cour de France, tant par le canal du lord Maréchal que par celui du comte Tyrconnell, … et qu'on lui insinue en même temps que la France ferait bien de s'employer auprès des cours de Bonn et de Manheim, pour rectifier leurs idées à ce sujet.“ | aux susdits Électeurs. Il faut bien faire valoir cette déférence, car il faut que ces gens croient qu'ils nous gouvernent. Fr. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 23. Januar) am Rande des Berichts.
5294. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Michell berichtet, London 14. Januar: „Le ministère reçut avant-hier un courrier du sieur Keene avec des nouvelles très peu satisfaisantes au sujet de la négociation qu'il y a sur le tapis entre les cours de Vienne et de Madrid. On avoue seulement qu'elle est accrochée, mais, à en juger par l'air avec lequel le général Wall s'exprime là-dessus et par l'idée où continuent être les ministres du Sud à cet égard, toutes les apparences sont que cette négociation s'en ira en fumée, ainsi que j'ai eu l'honneur de l'annoncer par le pénultième ordinaire.2 Je suis d'ailleurs confirmé dans l'idée que cette cour-ci et même celle de Vienne n'en seront pas fort fâchées, dès qu'elles n'ont pas pu obtenir de l'Espagne une garantie générale des Etats de la maison d'Autriche. On | Berlin, 25 janvier 1752. J'ai bien reçu les dépêches que vous m'avez faites depuis le 7 jusqu'au 14 de ce mois. Ce que vous me marquez du peu de succès de la négociation à Madrid et le peu de cas que les cours de Londres et de Vienne en font, dès qu'elles n'ont pu engager l'Espagne de garantir à l'Autriche toutes ses possessions, me surprend en quelque manière, vu que mes avis de Vienne sont qu'on y regarde le succès de ladite négociation comme immanquable, et, parcequ'on s'était aperçu que le ministre autrichien à Madrid, |
1 Vergl. S. 7.
2 7. Januar.