<181>suites qu'on lui intente, et, au cas que la chose vous re'ussît, il pourra compter sur ma protection et sur une parfaite sûreté qu'il trouvera dans mes États; en attendant, le secret de cette affaire vous sera religieusement gardé.
Quant aux frais des réparations à faire à ma maison à Varsovie, tout est déjà accordé et l'argent assigné, ainsi qu'il ne faudra que mettre les mains à l'ouvrage. Je viens d'ordonner à mes ministres de faire orienter préalablement votre frère,1 qui vous accompagnera à votre mission en Pologne, sur les affaires de ce pays, et, quant à vous, vous savez déjà que vous devez venir ici vers le temps du départ du roi de Pologne.
Je serais bien aise que vous communiquiez quelque chose au sieur Boyer de ce que le ministre de Suède2 vous a dit des informations affectées des Autrichiens à Karlsbad de l'état de la santé du roi de Pologne et des soupçons que le susdit ministre en a pris.
La manière dont vous vous êtes pris avec l'homme confident, a toute mon approbation; l'on ne peut procéder autrement avec des gens de pareille étoffe, et j'attendrai tranquillement les pièces qu'il vous fera tenir.
Au reste, il n'y aura nulle difficulté de fournir à Sa Majesté de Pologne tant de chevaux de relais qu'il demandera à son passage de Silésie pour la Pologne, et je donnerai mes ordres, dès que je serai informé du nombre qu'il y faut.
Federic.
Nach dem Concept.
5548. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Prinz Ferdinand von Braunschweig berichtet, Potsdam 30. Juli: „Je n'ai pas voulu tarder de communiquer sur le champ à Votre Majesté ce que le Duc, mon frère, vient de me marquer au sujet du mariage en question.3 C'est conçu en ces termes : « Par rapport au mariage en question, il y a eu une nouvelle scène. Les frères Münchhausen paraissent s'en vouloir mêler. L'aîné qui est connu ici sous le nom de grand-sénechal ou Grossvoigt, en a même écrit de telle façon que la lettre me devait être montrée. Il n'y est question de ma fille, et point du tout du fils, et je commence à croire qu'on m'a connu assez pour être persuadé que je ne marierais pas si tôt le fils et que je n'acheterais pas à ce prix l'établissement de ma fille. »“ | [Potsdam, juillet 1752]. Monsieur mon Cousin. Je vous remercie de bien bon cœur de votre attention à me communiquer ce que M. le Duc, votre frère, vous mande, au sujet du bon pli que l'affaire en question commence à prendre. Faites-en, je vous prie, mon compliment à M. le Duc et n'oubliez pas, je vous prie, d'assurer également à ma chère nièce combien je fais de vœux pour tout ce qui regarde son bonheur. Je suis etc. Federic. |
Nach dem Concept.
1 Hellmuth Burchard von Maltzahn.
2 Höpken.
3 Vergl. S. 175.