<184> du ministère de France envers les cours de Vienne et d'Hanovre pour raient couper bien des chicanes.
Federic.
Nach dem Concept.
5553. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Prinz Ferdinand von Braunschweig berichtet, Potsdam 3. August: „Par la lettre du Duc, mon très cher frère, du 31 du mois passé, il me mande ce qui suit: « Dans l'affaire en question1 il ne s'est rien passé de nouveau. L'Excellence d'Hanovre2 a répondu … qu'il ferait tout au monde de faire réussir l'affaire … Que le Grand-Papa3 voudrait premièrement voir le corpus delicti, et qu'il songerait à un moyen comment cela pourrait se faire le plus convenablement. Mais je n'y vois aucun jour pour cela, et je ne ferai aucune démarche étourdie ni qui pourrait faire parler de nous comme si nous étions pressés. Je me règlerai toujours selon les sages et prudents conseils du Roi votre maître. »“ | Potsdam, 4 août 1752. Monsieur mon Cousin. J'apprends avec une satisfaction sensible, par la lettre que vous avez bien voulu me faire, que l'affaire du mariage en question se soutient toujours et s'avance au gré de M. le Duc régnant, votre frère, et mes vœux sont que tout succède selon ses vues. Si j'osais me flatter qu'il ne prendrait pas mauvais de ce que je me mêlais une seule fois de ses affaires de famille, je me prendrais bien la liberté de lui con seiller que, quand il arriverait qu'il aurait quelque entrevue personnelle avec le roi d'Angleterre, il en écartât alors le Prince héréditaire son fils, soit par quelque voyage qu il fît faire à celui-ci, soit sous quelque autre prétexte plausible. Il en éviterait, selon moi, par là peut-être que l'idée d'un double mariage à faire ne revînt plus au roi d'Angleterre, qui lui saurait être réveillée par la présence du Prince, en sorte que le Duc saurait se trouver bien embarrassé, si le Roi revenait à ce sujet. Quand Votre Altesse trouvera convenable de communiquer cet avis au Duc, je La prie de vouloir bien lui faire mes excuses de la liberté que j'ai prise de lui fournir mon conseil à cet égard. Je suis avec des sentiments d'une estime invariable, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin Federic. |
Nach dem Concept.
5554. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 6 août 1752.
J'ai bien reçu votre rapport du 26 dernier. Quant au propos que le baron de Burmania a tenu à un de ses amis comme s'il prévoyait que la République viendrait à la fin à accéder au traité de Pétersbourg,
1 Vergl. S. 181.
2 Münchhausen.
3 König Georg II.