5585. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Von der Hellen berichtet, Haag 18. August: „On prétend que les deux princesses d'Orange ne s'accordent guère dans leur entrevue, que la Princesse grand-mère ne veut pas renoncer à son droit à l'éducation du jeune prince d'Orange, et qu'en général la Gouvernante a encore fort peu d'espérance d'obtenir des autres provinces le consentement uniforme pour le règlement provisionnel de la tutelle en cas de sa mort. Il est certain que, si cet évènement venait à exister, il y aurait bien des troubles ici, puisque l'autorité du slathoudérat diminue déjà considérablement à l'heure qu'il est.“ | Potsdam, 26 août 1752. J'ai reçu votre dépêche du 18 de ce mois et je vois, par tout ce que vous me mandez, que, si jamais les Hollandais pensent à recouvrer leur ancienne liberté, c'en est à présent le moment, sans quoi il se pourrait bien qu'ils n'en vissent jamais arriver l'occasion. Au surplus, comme il s'est passé plusieurs jours de poste, sans que vous ayez marqué d'avoir sondé quelque entrepreneur pour en emprunter la somme en question sur mes domaines en Hollande,1 je compte de recevoir au plus tôt votre rapport à cet égard. Federic. |
Nach dem Concept.
5586. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Prinz Ferdinand von Braunschweig berichtet, Potsdam 27. August: Le Duc, mon frère, „me mande par sa lettre du 25 du courant ce qui suit : « … Les dernières lettres d'Hanovre mandent, que, puisque l'entrevue projetée était impossible2 et qu'on ne trouvait aucun expédient de faire voir au Roi ma fille, l'affaire pourrait encore bien se traîner un an et demi, mais que le Roi persistait toujours dans les sentiments et dans ses bonnes intentions, et qu'il donnait la préférence à ma fille sur la princesse de Gotha. »“ 3 | Potsdam, 28 août 1752. Monsieur mon Cousin. Je ne saurais que vous continuer mes remercîments les plus sincères de la communication confidente que renferme votre lettre du 27 de ce mois touchant le mariage en question. J'ai été charmé d'apprendre le bon train que cette affaire prend de plus en plus, et j'ai tout lieu de croire qu'elle réussira au gré et à la satisfaction du Duc régnant. Au reste, quoique le roi d'Angleterre puisse vouloir la traîner encore quelque temps, il me paraît qu'il n'y a rien qui presse, ma chère nièce, tout ainsi que le prince de Galles, étant dans leur première jeunesse. |
1 Vergl. S. 150.
2 Vergl. S. 201.
3 Prinzessin Friederike Louise, geb. 30. Januar 1741, Nichte der Prinzessin Augusta, der Mutter des Prinzen von Wales und Schwester des regierenden Herzogs Friedrich III. von Sachsen-Gotha.