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vous me mandez sur ce que les nouvelles de Constantinople n'arrivent pas régulièrement, me font douter que les affaires de Turquie ne vont point au gré des deux cours. Comme ma grande curiosité est d'en être instruit et de savoir à quoi cette fermentation à Constantinople aboutira à la fin, je vous saurai bien du gré de l'attention que vous aurez pour m'en informer exactement.

Quant à ce que le duc de Taroucca vous a insinué par rapport au vingtième pour la vente de Turnhout que le conseil de Bruxelles pourrait bien demander, vous continuerez à soutenir fort et ferme que cet impôt n'était nullement applicable ici, où le marché se faisait de prince en prince.

Federic.

Nach dem Concept.


5619. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 6. October, ein an den König gerichtetes Schreiben des Churfürsten von der Pfalz, d. d. Schwetzingen 23. September, laut dessen die Churfürsten von der Pfalz und von Köln zur Annahme des in Hannover formulirten Ausgleichsplanes1 geneigt sind, vorbehaltlich gewisser Vortheile für Baiem und einer Entschädigung der durch den letzten Krieg betroffenen pfälzischen Unterthanen.

Potsdam, 7. October 1752.

Es ist zwar ganz gut, aber auch zu consideriren, dass, weil nach des von Klinggräffen Bericht2 der wienersche Hof sich zu nichts weiter als zum Punkt des Privilegii de non appellando verstehen will, also aus der ganzen Sache nichts werden wird.3

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5620. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 7 octobre 1752.

Le rapport que vous m'avez fait du 26 du mois dernier, m'a été bien rendu. Je conviens parfaitement des justes raisons que vous alléguez pourquoi il serait fort désirable que le ministre de France, Havrincourt, écartât mieux qu'il n'a fait jusqu'à présent les soupçons bien ou mal fondés de son trop grand penchant pour soutenir la cause du Sénat de Suède contre le Roi, et qu'il s'observât d'une façon comme vous dites à ne paraître plus porté d'un côté que de l'autre. Je ne suis pas moi-même sans appréhension des mauvaises suites qui en sauront résulter, mais la grande question est toujours comment s'y prendre et quels moyens on saurait aviser pour redresser cet inconvénient, après toutes les remontrances que j'ai faites jusqu'ici sans succès de part et



1 Vom 29. August. Vergl. S. 211 Anm. 2.

2 Vergl. Nr. 5618.

3 Schreiben des Churfürsten von der Pfalz würde unter dem 10. October durch ein deutsches Kanzleischreiben beantwortet.