plus fortes protestations de son attachement pour la bonne cause … Le sentiment du baron Scheffer était tout différent de celui de l'abbé Lemaire et du mien. Il témoigne compter sur ce que le baron de Bernstorff lui avait promis, et il était d'avis qu'il fallait désormais lui témoigner de la confiance et avoir toutes sortes de ménagements pour lui.“ | et ne saurais que parfaitement approuver le zèle et l'attention que vous avez eus pour détromper le baron de Scheffer des fausses impressions dont le ministre de Bernstorff lui a voulu imposer, aussi suis-je très content de la conduite bonne et sage que vous avez observée dans cette occasion-là. Pour ce [qui] regarde d'ailleurs la proposition que vous me faites comme un moyen sûr de parvenir à culbuter le susdit ministre, je vous dirai que, s'il s'agissait de renverser un ministre aussi puissant et dangereux que le grand-chancelier Bestushew, je n'hésiterais point d'employer pour tel usage la somme que vous proposez; mais comme il est question à présent d'un ministre d'une cour qui m'a marqué depuis du temps très peu de confiance et dont je ne suis pas assuré même qu'elle s'approchât à moi, si même on parvenait à déplacer le baron de Bernstorff, je ne saurais point me résoudre à faire une dépense aussi forte que celle que vous indiquez, quoique je souhaiterais bien d'ailleurs son éloignement pour les intérêts de la bonne cause. Ainsi je crois qu'il faut abandonner à M. Lemaire de tâcher à disposer sa cour d'employer de pareils moyens pour parvenir, quoique je sois fort en doute encore qu'elle s'y prête aisément. Federic. |
Nach dem Concept.
5649. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A GRODNO.
Potsdam, 28 octobre 1752.
Votre rapport du 17 de ce mois m'a été heureusement rendu. Je suis parfaitement content des arrangements que vous avez pris pour rendre infructueuse la Diète, et serai toujours satisfait, pourvu qu'ils réusissent à la rompre d'une manière ou d'autre.
Comme en conséquence de votre rapport les débats ont commencé être bien vifs dans la chambre des Nonces, je suis bien aise de vous faire observer que vous devez instruire vos amis, pour qu'ils arrêtent les points les plus intéressants et propres à embrouiller le plus les affaires jusqu'au dernier temps de la Diète, pour les mettre alors efficacement et avec succès sur le tapis.
Federic.
Nach dem Concept.