aucun prétexte valable, dans la saison présente, et vu cette même division susdite, qui incontestablement cesserait et viendrait à se réunir, dès qu'on saurait ici que la cour de Pétersbourg voudrait en venir à des hostilités ouvertes.“ | j'en fais parler au ministère de France. Avec tout cela, vous insinuerez convenablement audit comte Tessin combien il conviendrait qu'il éclaircît bien l'affaire en question, pour être sûr qu'elle soit exactement fondée dans toutes ses circonstances, afin de ne pas faire faire à la France et à moi une fausse démarche et nous donner un ridicule auprès les alliés de la Russie. Federic. |
Nach dem Concept.
5308. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 5 février 1752.
Votre dépêche du 29 m'a été bien rendue. En conséquence de mes dernières lettres de Stockholm il n'est pas encore tout-à-fait constaté si on a accusé parfaitement juste sur le dessein qu'on attribue à la cour de Russie de vouloir rompre les dernières conventions par rapport aux limites des deux royaumes, et il pourrait être bien que le ministère de Suède eût pris un peu trop précipitamment l'alarme sur ce sujet, qui saurait bien s'en aller en fumée, après que l'affaire sera éclaircie de plus près.
Quoi qu'il en soit, j'ai été bien aise toujours que la cour de Danemark ait voulu prendre à cœur cette affaire et marquer par là sa bonne disposition pour remplir ses engagements pris avec la Suède et pour conserver la tranquillité du Nord.
Federic.
Nach dem Concept.
5309. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Potsdam, 5 février 1752.
J'ai bien reçu votre dépêche du 21 du janvier passé et j'attendrai le rapport que vous me faites espérer au sujet des affaires de Pologne.
Quant à la négociation entre les cours de Vienne, de Londres et de Turin à Madrid, je me réfère à ce que la dépêche du département des affaires étrangères à la date d'aujourd'hui vous marquera.
Selon mes dernières lettres de Stockholm, il s'en faut bien encore que le dessein qu'on a attribué à la cour de Russie de rompre les dernières conventions qui règlent les limites des deux royaumes, soit touta-fait constaté, et il se pourrait bien que le ministère de Suède ait pris un peu trop précipitamment les alarmes là-dessus. Comme le temps ne permet point de vous communiquer tout le détail là-dessus, je le ferai faire par mes ministres du département des affaires étrangères à la première ordinaire.