<270> bien dire au susdit Palatin que, vu la situation présente des affaires du temps, les Russes ne feraient marcher rien qui que ce soit en Pologne, et que je voudrais bien lui en répondre corporellement.
Pour ce qui est des septante ducats qui vous restent du loyer que je vous avais fait remettre pour le quartier que vous avez occupé durant le temps de la Diète à Grodno, vous n'avez qu'à les garder pour vous et je vous en fais présent en considération de mille petits frais que vous avez eus à dépenser pendant cet intervalle-là. Je vous passe de plus en ligne de compte les trente ducats pour le journal de la Diète, tout comme ces trente ducats donnés à l'homme de Pologne.
Federic.
Nach dem Concept.
5676. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Potsdam, 18 novembre 1752.
Les derniers rapports que j'ai de vous, ont été du 4 et du 7 de mois, sur lesquels je suis bien aise de vous faire observer que, quoique j'approuve parfaitement le zèle que vous marquez pour mon service et l'application que vous mettez pour bien pénétrer les mystères d'iniquité d'un ministre tel que le baron de Bernstorff, cependant vous n'aurez pas besoin d'entrer dans de si amples détails et jusqu'aux moindres minuties dans les dépêches que vous me ferez immédiatement, s'il n'y a des choses plus intéressantes et plus importantes à me marquer que celles qui font l'objet de vos susdites dépêches. Il me suffira d'être instruit par quelques peu de lignes que les choses vont encore le même train que celui que vous m'avez marqué par vos précédentes, et à moins qu'il ne survienne quelque nouvelle circonstance qui demande mon attention particulière, je me passerai de tous les petits détails qui ne mènent à rien. Au surplus, je veux bien vous informer que jusqu'au moment présent je n'ai eu ni lettre ni mot de la part du sénateur baron de Scheffer,1 de sorte que mon soupçon se confirme qu'il y a eu ou du malentendu ou de l'artifice dans ce qu'on vous a voulu dire là-dessus.
Federic.
Nach dem Concept.
5677. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Rohd berichtet, Stockholm 3, November: „Il faut que le crédit de Madame Horlemann soit considérablement tombé auprès de Sa Majesté la Reine, et par conséquent celui de son frère, le général Lieven, auprès du Roi.“ | Potsdam, 18 novembre 1752. J'ai reçu votre rapport du 3 de ce mois. La nouvelle que vous [venez] de donner du changement qu'on présume qu'il y a eu tou- |
1 Vergl. S. 261.