5733. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 12. Januar: „Voici, Sire, une nouvelle lettre que le baron de Wachtendonck a adressée à moi, Podewils [Manheim 30 décembre 1752], pour me communiquer les instructions les plus fraîches de sa cour [Mannheim 27. December 1752] à ses ministres à Vienne et à Paris.1 Celles-là ne portent qu'un nouvel ordre d'insister sur le délai dont l'Electeur palatin avait besoin pour se concerter avec ses alliés. Dans celles-ci, l'Électeur tâche de décliner poliment ou de différer pour quelque temps la mission du baron de Wrede à Paris que la France avait apparemment proposée Tout ceci est tourné de façon qu'on ne saurait y méconnaître un penchant infini et peut-être un dessein décidé de conclure avec les Autrichiens à quelque prix que ce soit. Ce dessein paraissant encore avec plus de clarté dans la lettre du baron de Wachtendonck, ainsi que Votre Majesté ne manquera pas de le remarquer à la lecture de ladite lettre, nous soumettons à Ses hautes lumières si Elle juge à propos qu'en répondant à ce ministre on entre avec lui en quelque discussion sur les faux principes qu'il y suppose, ou bien qu Elle trouve mieux de Sa convenance qu on se rapporte simplement aux dernières lettres qu'on a fait passer à la cour de Manheim à ce sujet,2 en y ajoutant que Votre Majesté ne Se trouverait pas a même de changer de sentiment ou de donner d'autres conseils à Son Altesse Palatine, avant de savoir ce que les cours de Versailles et de Bonn pensent sur cet objet et de quelle façon elles s'expliqueront là-dessus.“ | Berlin, 12. Januar 1753. Es wird am convenabelsten sein, dass wir uns in der Antwort nur auf das beziehen, was Ich sowohl als wie der französische Hof desfalls schon geschrieben haben. Ist der pfälzische Hof intentioniret, ferme zu bleiben, so haben vorgedachte unsere Schreiben alles in sich, was ihn confirmiren kann; hat er aber sich schon decidiret, das offerirte Accommodement, wie es ist, anzunehmen, so werden alle weitere Gründe und Représentations unsererseits ihn nicht zurückhalten. Inzwischen muss alles mit dem Chevalier de La Touche communiciret, auch insonderheit Mylord Maréchal von allem wohl informiret werden. An den Chevalier de La Touche muss der Graf von Podewils sagen, dass wenn es geschehen sollte, dass unserer Représentation ohnerachtet Churpfalz] seine Partie nähme und das schlechte Accommodement acceptirete, so glaubete Ich, dass es alsdenn die beste Tour wäre, so Frankreich und Ich nehmen könnte, dass wir nämlich jeder declarireten, wie es uns ganz lieb wäre, dass das Accommodement geschehen sei, und dass wir nun nichts weiter dagegen zu sagen hätten. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
5734. AN DEN GEHEIMEN RATH VOCKERODT IN BERLIN.
Berlin, 12. Januar 1753.
Se. Königl. Majestät haben ausser der einliegenden schriftlichen Resolution3 auf des Herrn von Wachtendonck letzteres Schreiben mir
1 Beckers und Grevenbroich.
2 Vergl. S. 285 Anm.
3 Nr. 5733.