<371> ma satisfaction particulière de ce que je vous avais chargé de faire connaître au baron de Hœpken touchant l'éloignement que le baron de Fleming affectait depuis quelque temps pour mon ministre et pour celui de France à Copenhague.1 Je ne doute, aussi, nullement du succès des assurances que le baron de Hœpken vous a données pour rectifier le sieur de Fleming là-dessus, et, quant à mon ministre à Copenhague, il sera toujours prêt à se rapprocher et à vivre avec lui dans la plus parfaite intelligence.
Au reste, comme j'ai accordé depuis peu à un nommé John Harris un octroi pour l'établissement d'une société à Emden pour trafiquer aux côtes de Bengale dans les Indes orientales, indépendamment de la Compagnie Asiatique2 à ladite ville d'Emden, et que le susdit Harris vient de me supplier de vouloir vous ordonner de donner votre protection au nommé Megander qui est envoyé à Stockholm par la compagnie de Bengale pour y acheter des vaisseaux à son usage, je veux bien que, quand le nommé Megander s'adressera à vous pour cette fin, vous lui prêtiez vos bons offices et votre assistance, autant que les circonstances vous le permettront.
Federic.
Nach dem Concept.
5813. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 17 mars 1753.
J'ai reçu votre rapport du 9 de ce mois et espère d'apprendre bientôt de vous des nouvelles, plus précises par rapport au succès du traité de commerce à faire avec le Portugal. Je me flatte d'ailleurs que, vu le propre intérêt de ce royaume, l'on ne voudrait décliner tout-à-fait le commerce des étoffes de laines fabriquées dans mes États; mais quoi qu'il en arrive, je vous recommande d'avoir toujours une attention particulière sur cette affaire, de la tenir toujours en haleine et de continuer à cultiver l'amitié et la confiance du ministre.
Federic.
Nach dem Concept.
5814. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 17 mars 1753.
J'ai bien reçu vos rapports du 10 et du 13 de ce mois. Quant au mémoire que vous accusez vous être rendu du Vice-Chancelier3 touchant un géomètre de moi qui, à ce qu'on a prétendu, avait voulu régler les limites entre la Pologne et la Silésie, je suis bien aise de vous dire qu'il faut absolument qu'il y ait du malentendu dans cette affaire, qui apparemment a pris son origine de ce que j'avais ordonné
1 Vergl. S. 344.
2 Vergl. Bd. VIII, 381.
3 Wodzicki.