<372> à quelques-uns de mes ingénieurs de lever pour mon usage particulier une carte géographique d'une partie de la Silésie au-delà de l'Oder, et que ces gens, pour rendre cette carte complète et pour y pouvoir marquer les lieux limitrophes, auront détaché quelqu'un entre eux afin de voir et arpenter lui-même les distances des lieux limitrophes, ce qui selon toute l'apparence a donné lieu à cet erreur comme s'il s'y était agi de régler les limites. Chose à laquelle cependant je n'ai jamais songé et au sujet de laquelle on aurait pu se ménager tout soupçon, en songeant que ce n'est pas par un simple particulier qu'on règle les limites. Aussi devez-vous vous expliquer en conséquence avec l'ambassadeur de France, afin de l'abuser de toute fausse impression que des gens mal informés lui auraient voulu donner là-dessus.
Federic.
Nach dem Concept.
5815. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 18 mars 1753.
Comme le colonel et adjudant général de Manstein a composé des mémoires sur la Russie et de ce qui est arrivé de remarquable pendant le temps qu'il y a servi, et qu'il me demande la permission de les faire imprimer et les rendre publics, j'ai bien voulu agréer sa demande et permettre l'impression de ces mémoires, mais sous condition expresse qu'ils ne contiendront aucune personnalité et rien qui puisse choquer le gouvernement présent. Pour cet effet, je lui ai ordonné de vous envoyer son ouvrage pour le soumettre à la censure, et mon in tention est que, dès que le manuscrit de ces mémoires vous sera rendu, vous le fassiez passer à la censure ordinaire.1 Sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
5816. AN DEN ETATSMINISTER GRAF MÜNCHOW IN BRESLAU.
Potsdam, 19. März 1753.
Weilen Mir der Geheime Rath von Fürst zu Wien unterm 10. dieses Monats gemeldet hat, wie er die von Euch ihm nachzusendende Expeditiones seiner Instruction nebst denen projectirten Beantwortungen derer beiden Euch bekannten letzteren Promemoria2 dermalen noch nicht erhalten habe, wegen der letzteren aber von dem wienerschen Hofe sehr pressiret werde, Ich Mich aber zurück erinnere, die Ordres an Euch bereits vor mehr als vierzehn Tagen vollenzogen zu haben, so habe Ich Euch hierdurch nur erinnern wollen, dass, woferne wider Vermuthen obermeldete Pièces noch nicht von Euch an erwähnten von
1 Vergl. S. 390.
2 Vergl. S. 354 Anm. 2.