<376> gedachter Michell davon besonders desabusiret und ihm zu dem Ende der Einhalt desjenigen rescribiret werden soll, was Se. Königl. Majestät ohnlängst an den p. Langschmid zu Hannover schreiben lassen,1 als derselbe gemeldet, wie dergleichen Bruit das Publicum zu Hannover dergestalt in Unruhe und Besorgniss gesetzet habe, dass nicht nur Particuliers ihre beste Sachen von dar zu flüchten anfingen, sondern dass solches noch weiter und bis zum dasigen Hofe gehe, der verschiedene Sachen unter der Hand nach Stade transportiren lasse. Es erfolget die Copie dessen, so Se. Königl. Majestät erwähntem Langschmid dermalen schreiben lassen, hierbei, und ist Dero Intention, dass in Conformité dessen der p. Michell zu Londen sich, obschon sonder alle Affectation, gelegentlich und wo es nöthig, expliciren könne.
Welches Ew. Excellenz hierdurch zur weiteren Besorgung auf allergnädigsten Befehl melden sollen.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
5822. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 24 mars 1753.
Les avis que vous avez eus par rapport à la négociation sur l'accession de la Saxe au traité des deux cours impériales, sont exactement conformes à ceux qui m'en sont revenus; elle est toute prête pour accéder, mais elle voudrait que lesdites cours prissent fait et cause, comme vous dites, dans ses différends avec moi, afin de pouvoir faire la revêche à mon égard, et c'est à quoi celles-ci ne voudront pas donner les mains. En attendant, je n'ai jamais douté que les deux cours impériales ne dussent affirmer que leurs engagements antérieurs avec la Saxe subsistaient; je pense vous avoir marqué2 que c'est le baron Pretlack qui, à quelque occasion, a dit au sieur Funcke à Pétersbourg qu'il faudrait voir si les engagements des deux cours avec la Saxe subsistaient encore ou non, ce qui a fait crier furieusement le comte Brühl.
Au surplus, il se peut que, quand les campements que je formerai pour les revues des régiments, seront tranquillement finis, au sujet desquels soit des visionnaires politiques soit des gens malicieux ont donné l'effroi à la Saxe, et qu'elle verra qu'elle a pris de fausses alarmes à mon sujet, elle ne sera plus aussi pressée que jusqu'à présent de réclamer la protection et l'appui de ses alliés.
Quant à l'accommodement de l'Électeur palatin, je compte qu'il constera, et pourvu que ce Prince soit satisfait des offres de la cour de Vienne, je ne crois pas qu'il trouvera de l'opposition de la part de la France. Je serais bien aise que vous m'instruisiez des manèges du
1 Nr. 5795 S. 358.
2 Vergl. S. 342.