5848. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Maltzahn berichtet, Dresden 31. März: „Je viens de voir par une dépêche du comte Brühl au sieur Funcke, datée du 21 février dernier, ce que Votre Majesté m'avait déjà marqué ci-devant de la réponse de la cour de Vienne sur la demande du comte de Flemming1 … sur quoi le ministère de Vienne avait déclaré clairement et expressément qu'on regarderait comme valides les engagements pris l'année 1733 et 1743 et qu'on les remplirait saintement, en cas que la Saxe fût attaquée par qui que ce puisse être et nommément de la part de Votre Majesté, si Elle voulait exécuter les menaces qu'Elle avait faites au sujet des différends sur l'affaire de la Steuer.“ Dresden 3. April: „J'ai oublié d'ajouter à ma dépêche de l'ordinaire passé que je n'ai rien trouvé, dans la lettre que le comte Brühl a écrite au sieur Funcke pour l'informer de la déclaration de la cour de Vienne, qui parlât de l'accession de la cour de Dresde aux articles secrets et séparés du traité de Pétersbourg, moyennant un acte séparé, et qu'il n'en fût point fait mention dans l'acte d'accession, ainsi que Votre Majesté m'a fait la grâce de me le marquer dans Sa très gracieuse dépêche du 3 du mois passé.“ | Potsdam, 10 avril 1753. J'ai bien reçu vos rapports du 31 dernier et du 3 de ce mois. J'ai tout lieu de douter que la cour de Vienne se soit expliquée aussi positivement dans sa déclaration faite au comte Flemming relativement à ses engagements antérieurs avec la Saxe que le comte de Brühl l'a accusé au sieur Funcke, et il me paraît plutôt qu'il a ajouté de la broderie de sa façon. Au reste, il ne saura jamais m'obliger de renoncer contre mon gré aux droits que j'ai acquis de la manière la plus juste et la plus solennelle; aussi tout ce qu'il chipotera avec les Autrichiens à cet égard, s'en ira au bout du compte à vau-l'eau. Comme la veuve du défunt général major de Pannewitz à Berlin vient d'implorer mon intercession auprès de la cour de Dresde pour un procès qu'elle s'est vu obligée de poursuivre devant les tribunaux de justice contre les nommés de Maltitz, tout comme vous le verrez par le factum qu'elle m'en a présenté et que je fais joindre ci-clos, ma volonté est que vous deviez aider et assister de votre mieux la susdite veuve dans tout ce qui regarde ce procès, en faisant toutes les instances possibles là où il faudra, afin qu'il lui soit administrée bonne et prompte justice. Federic. |
Nach dem Concept.
5849. AN DEN GEHEIMEN RATH VON FÜRST IN WIEN.
Potsdam, 10. April 1753.
Ich habe Euren Bericht vom 1. dieses erhalten. Bei denen darin gemeldeten Umständen muss Ich fast urtheilen, als ob der Freiherr von Bartenstein selbst den wahren Werth des von ihm verlangten neustädter Wäldchens2 noch nicht wisse, mithin, wann Ich auch das Pretium der
1 Vergl. S. 359.
2 Vergl. S. 389.