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l'insertion de la clause en question … Je me suis acquitté mardi passé1 auprès de M. de Saint-Contest des insinuations que Votre Majesté m'a ordonné de lui faire par Ses lettres immédiates des 17 et 20 du mois passé, relativement au rétablissement de la bonne intelligence entre le Sénat et la cour de Suède. M. de Saint-Contest me répondit que cet objet était le but que les alliés de la Suède devaient principalement se proposer; que Votre Majesté pouvait être persuadée que la France y coopérait de son mieux et qu'elle donnerait de nouveau des instructions précises au marquis d'Havrincourt de seconder en cela les vues de Votre Majesté et d'éviter soigneusement tout ce qui pourrait y être contraire. Qu'en attendant, il avait appris de fort bonne part que la cour de Suède avait donné de nouveaux sujets d'inquiétude au Sénat et qu'on y était vivement alarmé des fréquentes conférences que deux députés de l'ordre des paysans des provinces les plus remuantes du royaume et nommément de celle de Dalécarlie avaient avec le Roi et la Reine.“

faiblesse que le ministère de France a fait voir, quand la cour de Londres lui a parlé sur un haut ton relativement à l'affaire de l'élection d'un roi des Romains; ce qui ne saura guère faire honneur à ce ministère et opèrera que les Anglais remarqueront le faible de la corde.

Au reste, j'ai tout lieu de me douter de la réalité de l'avis qu'on prétend avoir eu touchant des députés des paysans de Dalécarlie qu'on aurait introduits secrètement chez le roi et la reine de Suède, et je crois cette histoire controuvée, d'autant plus que mes lettres de Suède ne m'en donnent les moindres indices. J'entends au reste que vous ne manquerez pas de remercier de ma part M. de Contest des attentions qu'il a voulu marquer aux avis que je lui ai fait donner relativement aux affaires de Suède et au prince Louis de Würtemberg.

Federic.

Nach dem Concept.


5870. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 24 avril 1753.

Votre dépêche du 14 de ce mois m'a été bien rendue, au sujet de laquelle je veux bien vous dire qu'on travaille actuellement ici aux instructions à donner à celui qui sera chargé de ma part pour convenir de ce qui reste à régler par rapport à la vente de mes domaines en Hollande2 et qu'on fera tout pour acheminer la fin de cette affaire.

Pour ce qui regarde les affaires générales, je crois que celle de l'élection d'un roi des Romains tirera peu à peu à sa fin, à moins que la cour de Vienne n'eût pas des vues cachées pourquoi elle voudrait rester inflexible à l'égard de l'Électeur palatin et ne point se prêter aux modifications que celui-ci a proposées relativement à son accommodement. Quant au reste, je vous renvoie à ce que je vous ai marqué par mes dépêches antérieures.

Federic.

Nach dem Concept.



1 10. April.

2 Vergl. S. 360.