<91> porter tort et préjudice. Mais si ce ministère continue dans son extrême indolence, il n'en Saura arriver autrement que les ennemis de la France arracheront entre ses mains toute son influence dans les affaires de l'Europe.
Au reste, comme le chambellan d'Ammon vient de me marquer que sa négociation sur un traité de commerce, qui avait été presque au point d'être mis à sa perfection,1 venait de prendre un fort mauvais pli, par de nouveaux incidents que M. de Trudaine y avait mis, j'ai ordonné au sieur d'Ammon2 de vous en instruire en détail, et mon intention est que vous devez vous expliquer là-dessus avec M. de Saint-Contest, en lui disant en termes honnêtes, mais un peu secs, que c'était sur les différentes insinuations et instances que feu milord Tyrconnell m'avait faites de la part de sa cour3 de ses intentions de faire avec moi un traité de commerce sur le pied de celui des Hollandais et d'envoyer quelqu'un à Paris pour régler le tout, que j'y avais envoyé le chambellan d'Ammon; mais qu'il y avait au delà de seize mois que toutes les peines que celui-ci s'était données et toutes les facilités qu'il y avait apportées pour mener l'affaire à sa maturité, avaient été infructueuses, par les entorses sans fin qu'on y avait mises, en sorte qu'il n'y avait presque rien fait jusqu'à présent. Que je prie donc M. de Saint-Contest de vouloir bien me donner cette marque de son amitié, en me déclarant catégoriquement si peut-être l'envie qu'on avait marquée autrefois de faire un traité de commerce avec moi, était passée et qu'on aimait mieux de rompre la négociation là-dessus, ou si l'intention était encore de conclure, auquel cas je le priais de ne pas me laisser plus languir. J'attendrai votre rapport précis sur la réponse que vous aurez.
Federic.
Nach dem Concept.
5419. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Michell berichtet, London 7. April, über eine Unterhaltung mit dem französischen Botschafter Marquis Mirepoix, anlässlich einer von demselben dem Könige von England gemachten Eröffnung in Betreff der Römischen Königswahl. „Cet ambassadeur m'avoua qu'il était vrai qu'il s était expliqué de cette façon4 vis-à-vis | Potsdam, 19. April 1752. Des Königs Majestät haben bei Gelegenheit des heute eingelaufenen Berichts von M. Michell zu London demselben zu antworten befohlen, wie er darauf rechnen |
1 Nach Ammon's Bericht, Paris 2. April, war der in Aussicht genommene geheime Artikel (vergl. S. 58) dem Marquis von Saint-Contest als bedenklich bezeichnet worden; Saint-Contest schlug vor, die von Preussen gewünschten Handelsvortheile statt durch einen förmlichen Vertrag durch eine Declaration zuzusichern.
2 Unter dem 18. April.
3 Vergl. Bd. VIII, 87.
4 Nach Michell's Bericht vom 4. April hatte Mirepoix dem Könige von England eröffnet: „Que sa cour ne s'opposerait point à élection d'un roi des Romains, pourvu qu'on y procédât suivant les lois et les constitutions de l'Empire et que l'on n'entreprît rien contre la liberté du Corps Germanique et les intérêts des Princes alliés à la France.“