5278. AU CONSEILLER RRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 11 janvier 1752.
Mon ministère du département des affaires étrangères vous aura instruit, dans la dépêche qui vous sera rendue à la suite de celle-ci, des raisons pourquoi le duc de Newcastle n'a rien à craindre pour son personnel, quand il abandonnera au comte de Holdernesse son département pendant le voyage d'Hanovre; pour moi, je regarderai comme une marque non équivoque que, si ledit Duc reste alors en arrière en Angleterre, les Anglais ne voudront pas que le Roi entre trop avant dans les affaires d'Allemagne. Quant à l'article de l'investiture,7-2 on n'osera guère compter sur les assurances que le sieur Pezold donne de la fermeté de son maître à ce sujet; je doute d'ailleurs que le roi d'Angleterre soit aussi prêt que la cour de Vienne le débite, sur l'ancien pied;7-3 mais une chose sur laquelle vous pouvez compter sûrement, est que je resterai ferme à ne prendre autrement l'investiture que de la manière dont j'en suis convenu avec feu l'empereur Charles VII.
Au reste, vous devez poursuivre avec attention l'affaire par rapport au camp qu'on assemblera en Bohême l'été prochain, et me marquer exactement tout ce qui en viendra à votre connaissance; quand même il arriverait que les avis que vous en aurez, ne seraient pas tout-à-fait constatés, vous ne laisserez pas pour cela de me les marquer, vu que vous sauriez toujours les rectifier alors l'ordinaire d'après.
Federic.
Nach dem Concept.
<8>7-2 Das Ceremoniell bei Belehnung des Churfürsten; vergl. Bd. VIII, 11. 444. 563.
7-3 Vergl. Bd. VIII, 461.