5309. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Potsdam, 5 février 1752.
J'ai bien reçu votre dépêche du 21 du janvier passé et j'attendrai le rapport que vous me faites espérer au sujet des affaires de Pologne.
Quant à la négociation entre les cours de Vienne, de Londres et de Turin à Madrid, je me réfère à ce que la dépêche du département des affaires étrangères à la date d'aujourd'hui vous marquera.
Selon mes dernières lettres de Stockholm, il s'en faut bien encore que le dessein qu'on a attribué à la cour de Russie de rompre les dernières conventions qui règlent les limites des deux royaumes, soit touta-fait constaté, et il se pourrait bien que le ministère de Suède ait pris un peu trop précipitamment les alarmes là-dessus. Comme le temps ne permet point de vous communiquer tout le détail là-dessus, je le ferai faire par mes ministres du département des affaires étrangères à la première ordinaire.
<28>Au reste, il ne me paraît qu'il y aurait des changements dans les affaires de la France, si le duc d'Orléans venait à n'exister plus.
Federic.
Nach dem Concept.