5386. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 21 mars 1752.
J'ai été charmé d'apprendre par votre dépêche du 10 du mois présent la manière dont ma sœur, la Reine, s'est prise au sujet du comte de Tessin. Remerciez-la dans des termes les plus affectueux que vous saurez imaginer de la confidence qu'elle en a bien voulu m'en faire, et ajoutez que je ne saurais qu'applaudir extrêmement le bon biais qu'elle avait pris là-dessus; que j'espérais que tout réussirait, qu'il était sûr que les affaires ne perdront guère, quand ledit comte ne sera plus à la tête de la chancellerie, mais que d'un autre [côté] le poste de gouverneur du Prince qu'on lui conserverait, ferait cesser tout reproche d'ingratitude envers lui dont on aurait peut-être chargé la cour, si le comte Tessin s'était retiré tout à la fois.70-2 Au surplus, dites encore en confidence à la Reine que, quant au sieur Wulfwenstjerna, il était bien fâcheux qu'il dût 6,000 écus au ministre de la cour de Vienne à Berlin qu'il avait perdus en jeu contre celui-ci.
Federic.
Nach dem Concept.
70-2 Vergl. S. 25; Bd. VIII, 447.