5501. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Klinggräffen berichtet, Wien 17. Juni: „Lorsque je m'informai, il y a trois jours, à la campagne du baron de Bartenstein auprès d'un ami sur ce qu'il croyait que la cour d'ici ferait pour la cour de Dresde et l'Electeur palatin, je le trouvai plus tempéré que ci-devant; car, au lieu qu'il était toujours persuadé fort qu'on ne ferait rien, il se servit cette fois-ci de l'expression qu'il croyait qu'on ferait difficilement quelque chose.“ | Charlottenbourg, 27 juin 1752. Je suis persuadé que la remarque que vous avez faite sur le ton changé de votre ami, en lui parlant des satisfactions à faire aux cours palatine et de Saxe, est juste; mais quoi qu'il en soit, je ne crois pas encore l'affaire de l'élection aussi avancée que celles de Vienne et d'Hanovre se l'imaginent, et il n'est pas décidé encore si moyennant de l'argent on fera tout avec la cour de Manheim. D'ailleurs le plan de faire accéder la république de Hollande me paraît d'une exécution encore bien difficile, car quelque appât que ce serait pour elle, si la cour de Vienne la satisfaisait relativement à la barrière, néanmoins son accession au traité de Pétersbourg sera toujours une chose bien difficile, vu que mes lettres m'assurent que même les partisans les plus zélés de l'Angleterre en Hollande conviennent que dans |
la situation présente de la République, elle ne saurait se prêter à cette accession sans s'exposer à des embarras inextricables. Federic. |
Nach dem Concept.