5521. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Potsdam, 11 juillet 1752.
J'ai bien reçu les dépêches que vous m'avez faites du 30 du mois dernier. Comme c'était presque dans le même temps que la réponse de la cour de Cassel me parvint au sujet des demandes qu'elle fait et des conditions qu'elle prétend stipuler pour céder un corps de troupes de 6,000 hommes à la France, je vous la fais communiquer par la dépêche que vous trouverez à la suite de celle-ci, contre-signée du seul ministre comte Podewils. Comme on y a exprimé presque mot pour mot toutes les demandes de la susdite cour, je vous y renvoie simplement et vous ordonne d'en communiquer à M. de Saint-Contest pour avoir sa réponse précise sur chacun des articles et points y contenus D'ailleurs, comme la dépêche ordinaire du département des affaires étrangères épuise tout ce que nous avons eu de nouvelles touchant l'affaire de l'élection, je m'y réfère pareillement, en sorte qu'il ne me reste qu'à vous dire que je vous sais bien du gré de m'avoir débarrassé des instances que le chevalier Quinsonas à Malte a eu envie de me faire pour le recommander au grand-maître, et, en homme d'esprit, il s'apercevra lui-même que ce serait une chose incongrue et contre ma dignité de recommander quelqu'un que je ne connais nullement, pour être mis dans des postes d'importance. Quant au sieur d'Ammon, vois le pousserez au possible afin qu'il reprenne le plus tôt le mieux sa négociation, pour ne point laisser ralentir la bonne disposition où M. de Saint-Contest se trouve actuellement à ce sujet.
Federic.
Nach dem Concept.