5612. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Hellen berichtet, Haag 26. September: „Il m'est revenu une anecdote au sujet de l'accession de la cour de Dresde que je crois pouvoir mériter l'attention de Votre Majesté, savoir que le comte de Brühl, ayant expédié le courrier pour porter au ministre saxon à Pétersbourg l'ordre de signer au nom du roi de Pologne, en fit part aux ministres des Puissances maritimes, qui envoyèrent tout de suite des exprès pour informer leurs maîtres de cette nouvelle; mais qu'ayant voulu faire la même ouverture au comte de Sternberg avec prière de la faire parvenir à sa cour, celui-ci a refusé avec beaucoup de hauteur de s'en charger, sous prétexte que, l'Impératrice-Reine ayant écrit une lettre à Sa Majesté Polonaise pour la prier de vouloir accéder au traité de Pétersbourg, il n'était que juste qu'on lui fît la réponse par écrit; que pour lui, il ne se contenterait jamais d'une communication faite là-dessus de bouche. Que le roi de Pologne, piqué au vif de ce refus inattendu, avait fait expédier un second courrier qui devait faire beaucoup de diligence pour rattraper le premier, avec un ordre positif au sieur Funcke de ne point passer outre et d'arrêter la signature; que le chevalier Williams a apostrophé la-dessus le ministre de Vienne avec sa vivacité ordinaire … On prétend que l'accession reste toujours accrochée par cet incident … C'est le sieur Calkœn qui doit avoir confirmé ces circonstances à un de ses amis intimes ici.“ | Potsdam, 1. October 1752. Der König befiehlt, „dass sowohl an Mylord Maréchal als an den Herrn von Klinggräffen zu Wien diejenige Anecdote umständlich communiciret werden soll, welche der von Hellen in der heut eingekommenen Depeche … gemeldet hat; jedennoch mit dem Beifügen, dass des Königs Majestät solches nicht vor gewisse Wahrheiten ausgäben, sondern es so communicirten, wie Sie es empfangen hätten, dass aber jedennoch die Sache von einer grossen Vraisemblance wäre.“ Eichel. |
Auszug aus der Ausfertigung.
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