"<248> Ich beschwöre Sie, die Güte zu haben und den Grund der Zänkerei Maupertuis zu untersuchen, ich beschwöre Sie, zu glauben, daß ich diesen Streit vergessen werde, weil Sie es befehlen, ich unterwerfe mich ganz gewiß allen Ihren Wünschen. Wenn Ew. Majestät mir befohlen hätten, mich nicht zu vertheidigen, und mich nicht in diese litterarische Fehde zu mischen, würde ich mit der nämlichen Unterwerfung Ew. Majestät gehorsamt haben. Ich bitte Sie, einen mit Krankheit und Schmerzen beladenen Greis zu schonen, und zu glauben, daß ich mit derselben Anhängigkeit an Ew. Majestät sterben werde, wie ich sie an dem Tage hatte, als ich an Ihren Hof kam."
     

Kurz vor, oder vielleicht auch erst nach diesem Schreiben, schrieb Voltatre noch äußerst demüthig an den König, um seine Gnade wieder zu erhalten, worauf alsdann wahrscheinlich die Aussöhnung erfolgt ist. Wir theilen dieses merkwürdige Schreiben hier nach dem Original mit. Es lautet wie folgt:

Sire. Ce n'est sans doute, que dans la crainte de ne pouvoir plus me montrer devant Votre Majesté, que j'ai remis à Vos pieds de bienfaits qui n'étient les liens dont j'étois attaché à Votre personne, Vous devez juger de ma situation affreus de celle de toute ma famille, il ne me restoit qu'à m'aller cacher pour jamais, et deplorer mon malheur en silence. Monsieur Fredersdorf, qui vient me consoler dans ma disgrace me fait esperer que Votre Majesté daignerait écouter envers moi la bonté de son caractère et qu'elle pouroit reparer par la bienvaillance (s'il est possible) l'opprobre dont elle m'a comblé. Il est bien sur que le malheur de Vous avoir deplu n'est par le moindre que j'éprouve, mais comment paroitre comment vivre? je n'en sais rien. Je devrais être mort de douleur dans cet état horrible, c'est à Votre humanité d'avoir pitié de moi que voulez vous que je devienne, et que je fasse! je n'en sais rien, je sais seulement que Vous m'avez attaché a Vous depuis seize années, ordonnez d'une vie que je vous ai consacrée, et dont Vous avez rendu la fin si