<11> m'envoyer. J'y ai fait de légers chargements que je prends la liberté de Lui proposer. Ces changements se bornent à une addition d'une demi-ligne, à quelques mots substitués à d'autres, et à quelques retranchements en très petit nombre qui, ce me semble, rendront l'ouvrage plus serré sans lui rien ôter de sa forme. J'ai conservé d'ailleurs presque partout les pensées et les expressions. An d'Alembert (ohne Datum) (XXIV, 390) : j'ai reçu vos remarques et les changements que vous proposez dans mon Avantpropos, avec beaucoup de plaisir. Je corrigerai les endroits défectueux et j'éclaircirai mes pensées dans les passages où elles ne sont assez lumineuses ni assez nettes. An Voltaire 25. XI. 65 (XXIII, 93) : Cet extrait du dictionnaire de Bayle est de moi. Je m'j7 étais occupé dans un temps où j'avais beaucoup d'affaires; l'édition s'en est ressentie. On en prépare à présent une nouvelle, où l'article des courtisanes sera remplacé par ceux d'Ovide et de Lucrèce et dans laquelle ou restituera le bon article de David. Voltaire an den König 1. II. 66 (XXIII, 97) : le rude hiver m'a presque tué; j'étais tout près d'aller trouver Bayle et de le féliciter d'avoir eu un éditeur qui a encore plus de réputation que lui dans plus d'un genre. II aurait sûrement plaisanté avec moi de ce que V. M. en a usé avec lui comme Jurieu. Elle a tronqué l'article David.
Vgl. den Brief der Markgräfin von Bayreuth an Voltaire, 12. VI. 52 : le Roi me dit lorsque j'étais à Berlin (1750) qu'il voulait faire écrire l'Esprit de Bayle.
17. Abrégé de l'histoire ecclésiastique de Fleury. Traduit de l'Anglais. Berne 1766. 2 voll. 12°.
[VII, 131. 600]
Handschrift : - Originaldruck : Königliche Bibliothek zu Berlin aus einer der Bibliotheken des Königs u. sonst. Druckort : vgl. Nr. 16.
An Voltaire (Juli 66) (XXIII, 100) : vous présumez mieux de moi que je ne le fais moi-même; vous me soupçonnez d'être l'auteur d'un Abrégé de l'histoire ecclésiastique et de sa préface. Cela n'est guère plausible. d'Alembert an den König 11. VII. 66 (XXIV, 406) : je ne sais, si j'ai eu l'honneur de parler à V. M. d'un Abrégé chronologique de l'histoire ecclésiastique imprimé à Berne ... cet ouvrage est très édifiant et la préface surtout bien digne d'être lue, elle me paraît de main de maître et quelqu'en soit l'auteur il mérite bien des remerciements de la part de la raison. An d'Alembert 26. VII. 66 (XXIV, 407) : vous me parlez d'un Abrégé chronologique de l'histoire de l'Eglise que je connais pas. Je lis rarement les préfaces, cependant j'ai ouï dire que l'auteur de celle-là était aussi effronté qu'insolent qu'il a eu l'impertinence de prouver par un factura que Jean le Blanc n'était que Jean Farine. An Voltaire 13. IX. 66 (XXIII. 109) : il me souvient d'avoir lu dans ce livre brûlé (dem Abrégé) dont vous me parlez qu'il était imprimé à Berne. An denselben (Dez. 66) (XXIII, 115) : j'ai donné commission de chercher l'Abrégé de Fleury. s'il s'en trouve à Berlin pour vous l'envoyer. Voltaire an den König 5. I. 67 (XXIII, 119) : j'attends avec la plus vive reconnaissance les douze belles préfaces. Der König an Voltaire 20. II. 67 (XXIII, 123) : je suis bien aise que ce livre qu'on a eu tant de peine de trouver ici vous soit parvenu, puisque vous le souhaitiez. Le pauvre abbé Fleury qui en est l'auteur a eu le chagrin de l'avoir vu mettre à l'index à la cour de Rome. L'auteur de la Préface a raison en ce qu'il soutient. Voltaire an den König 5. IV. 67 (XXIV, 131) : je sais fort bien qu'il y a beaucoup de souverains