An d'Argens 19. II. 60 (XIX, 128) : j'ai fait une brochure pour m'amuser où je compare nos gens au triumvirat d'Octave, Lépide et Antoine. Vous jugez bien que les proscriptions ne sont pas oubliées, non plus la fin de l'histoire où le plus fin engloutit les autres, vgl. Epître au marquis d'Argens en lui envoyant les Lettres de Phihihu März 1760 (XII, 146).
13. Relation de Phihihu, émissaire de l'empereur de la Chine en Europe. Traduit du chinois. A Cologne chez Pierre Marteau. 8°. XXIX S.
[XV, 147; 518]
Handschrift : - Originaldruck : Königliches Hausarchiv; Königliche Bibliothek zu Berlin. Angezeigt Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen vom 15. V. 1760. Druckort : Berlin.
An die Herzogin von Gotha 5. III. 60 (XVIII 154 = Politische Correspondenz Friedrichs des Großen XIX 154) : je prends la liberté de Vous envoyer une petite brochure sur les affaires du temps. C'est l'aboiement d'un épagneul pendant qu'un gros tonnere gronde qui empêche de l'entendre. Cependant il faut de temps en temps réveiller le public de sa léthargie et l'obliger de faire ses réflexions. An dieselbe 8. V. 60 (XVIII, 185) : Phihihu a été heureux de trouver grâce devant vos yeux. An den Prinzen Heinrich 11. IV. 60 (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen 19, 260) : je Vous envoie une brochure pour Vous amuser. An d'Argens (ohne Ort und Datum XIX 144) : j'ai fait une petite brochure qui paraît à Berlin; c'est une relation d'un émissaire chinois à son empereur. Le but de l'ouvrage est de donner un coup de patte au pape qui bénit les épées de nos ennemis et qui fournit des asiles à des moines parricides ... je suis le seul qui ait osé élever sa voix et faire entendre le cri de la raison outragée contre la conduite scandaleuse de ce pontife de Baal. L'ouvrage n'est ni long ni ennuyeux mais il vous fera rire. An denselben 30. III. 60 (XIX 147) : vous en verrez paraître une (plaisanterie) incessament; je crois qu'elle vous fera rire car il y a beaucoup de plaisanterie dans l'ouvrage et de la malignité assez bien enveloppée pour n'être pas sentie que par ceux qui ont le tact fin. d'Argens an den König 17. IV. 60 (XIX 154) : j'ai fait chercher depuis quatre jours les lettres de Votre Chinois chez tous les libraires et aucun ne les avait, ils ne les connaissaient pas même; enfin hier un des mes amis m'en envoya un exemplaire comme une nouveauté; il faut apparement qu'il soit parvenu aux libraires depuis que j'avais envoyé chez eux ... Vous avez parfaitement atteint le but que Vous vous êtes proposé d'accabler non seulement de ridicule mais encore de honte le pape et la cour de Rome ... La seule chose que je trouve à redire à Votre ouvrage, c'est la façon dont il est imprimé. Vous Vous plaignez des fautes de l'édition des Poésies diverses et que devez-Vous avoir dit lorsque Vous avez vu les Lettres de Votre mandarin. Vous ne devez point avoir la tendresse d'un père, si Vos entrailles ne se sont pas émues de voir Votre fils aussi cruellement déchiré. On va faire à Berlin une nouvelle édition de cet ouvrage mais elle sera plus correcte surtout dans la ponctuation. An d'Argens April 60 (XIX 156) : je reconnais votre indulgence au jugement que vous portez de mes Lettres; elles sont bonnes pour le temps qui court et pareilles à tant d'ouvrages éphémères qui ne sont faits que pour le moment et qui n'ont de durée que celle du jour de leur naissance. d'Argens an den König 27. V. 60 (XIX 171) : les Lettres de Votre Chinois font un bruit étonnant, les dévots de toutes les religions se sont unis pour cla-