55. Dissertation sur l'innocence de l'erreur de l'esprit.
Handschrift : (A?) im Nachlass in Sanssouci gefunden, von Woellner nach Berlin gebracht (danach Oe. Posth. VI. 189 unter dem falschen Titel : dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit) seitdem verschwunden - A. Königliches Hausarchiv aus dem Nachlass der Marquise du Châtelet mit dem Datum : à Ruppin ce 14 de septembre 1738; danach abgedruckt mit z. T. abweichendem Text : Supplément aux Oeuvres du Philosophe de Sanssouci à Berlin 1762 S. 89.
VIII 32 abgedr. nach Oe. Posth., von 37 Tant il est vrai nach der Abschrift eines Autographes in der K. Bibliothek der Eremitage in St. Petersburg. Allein dieses Autograph ist nichts anderes als der Schluss einer Abschrift von der Hand Keyserlingks, deren erster Bogen mit A. in Königliches Hausarchiv ist; der Text der ersten Seiten weicht z.T. vom Druck ab.
An Voltaire 30. IX. 38 : ces considérations (über Voltaire Philosophie de Newton, die ihm Thieriot kürzlich zugesandt hatte) m'ont mené à exposer mes sentiments sur l'erreur; je l'ai fait en forme de dialogue. Mon but est de montrer que les sentiments différents des hommes, soit de philosophie soit de religion ne doivent jamais aliéner en eux les liens de l'amitié et de l'humanité. Il m'a fallu prouver que l'erreur était innocente; c'est ce que j'ai fait. J'ai même poussé outre et j'ai fait apercevoir qu'une erreur, qui vient de ce qu'on cherche la vérité et de ce qu'on ne peut point l'apercevoir, doit être louable, an denselben 22. XI. 38 : le but principal que je m'étais proposé dans ma Dissertation sur l'erreur, était d'en prouver l'innocence. Je n'ai point osé m'expliquer sur le sujet de la religion, c'est pourquoi j'ai plutôt employé un sujet philosophique.