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Wissenschaftliche Beilage zum Jahresbericht des Königstädtischen Gymnasiums zu Berlin. Ostern 1905.
Beiträge zu einer Bibliographie der prosaischen Schriften Friedrichs des Grossen.
(Fortsetzung und Schluss.)
Von
Hans Droysen.
BERLIN
Weidmannsche Buchhandlung.
1905.
1905. Programm Nr. 64.

<2><3>

Schriften,
welche in der Druckerei im Königlichen Schlosse zu Berlin gedruckt oder welche in der Histoire de l'académie royale des sciences et belles lettres erschienen sind.

37. Eloge de Jordan.

[VII, 3; 462]

Handschrift : - vorgelesen von Darget 24.1. 46 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1746 457 ff. (daraus wiederholt Histoire de l'académie royale ... depuis son origine jusqu'à présent 1752 157 ff.) angez. B. N. 27.1. 48. Oeuvres du philosophe de Sanssouci 1750. III 231. (Die Anmerkungen und Änderungen Voltaires in einem Exemplar der Oeuvres (vgl. Nr. 46) sind vom Könige nicht verwertet worden.)

An Maupertuis [Nov. 1747] Publ. 72. 224 : Je vous renvoie en vous remerciant l'éloge du pauvre Jordan; j'ai corrigé quelque chose comme vous le verrez mais à vous dire le vrai je suis plus attaché à l'ouvrage que je travaille à présent et que je corrige encore sans être satisfait. (Du militaire?)1-1

Formey Souvenirs d'un citoyen 1789 145 : je vais insérer ici son éloge tel que je le fis pour être placé dans les Mémoires de l'Académie. Je priai Mr. Darget de le mettre sous les yeux du Roi, qui l'ayant lu dit : cela est bien mais je vais faire moi-même cet éloge. Il le fit donc en effet. Anm. Le roi garda mon manuscript pour se servir des dates et du fil historique des faits; après quoi il donna carrière à son imagination.

38. Eloge de Duhan.

[VII, 10; 463]

Handschrift : - Druckort : Histoire de l'académie royale 1746 475 ff. (danach wiederholt Histoire de l'académie royale ... depuis son origine jusqu'à présent 1752 197 ff.)

vgl. Formey Correspondance de Frédéric le Grand avec Dulian p. 19 : Cet éloge (von Formey verfasst) ayant été mis sous les yeux du Roi, il l'approuva mais il dit qu'il en voulait faire un lui-même ... C'est ce que le Roi avait déjà fait par rapport à l'éloge de Mr. Jordan et ce qu'il fit encore dans la suite pour l'éloge de Mr. de Knobelsdorff (Nr. 52).

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39. Mémoires pour servir à l'histoire de Brandebourg.

[73]

Handschrift : (vgl. Nr. 47) - vorgelesen von Darget 1. VI. 47 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1746 337 ff. Sonderdruck : Königliches Hausarchiv

An Maupertuis ce 10 d'avril (1747) P. 72. 220 : la troisième pièce que je vous donne est un morceau académique par lequel je supplée à la paresse des Argens, Francheville et Pelloutier. An die Markgräfin von Bayreuth 15. XII. 47 : une histoire, dont je tâche d'ébaucher l'essai. 14. II. 48 : J'aurai l'honneur de vous envoyer notre volume de l'Académie de l'année 1747 où vous verrez un essai sur l'histoire de Brandebourg jusqu'à Frédéric Guillaume. Les autres pièces suivront successivement dans les volumes de 1748 et 1749. 8. III. 48 : j'espère que l'Histoire de Brandebourg vous aura servi de soporifique et qu'elle vous aura fait dormir pendant quelques heures.

40. Vie de Frédéric Guillaume le Grand.

[75]

Handschrift : (vgl. Nr. 47)Sf. - vorgelesen von Darget 25. I. 48 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1747 387 ff. angez. Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen : 26. V. 1749.

S. K M. in Preussen erteilen den Buchhändlern Haude und Spener auf ihr Gesuch vom 22. d. dieseswegen besonderes Druckes des in den Mémoires der Berlinischen Akademie der Wissenschaften befindlichen Auszuges aus der brandenburgischen Historie, hierdurch zur Allergnädigsten Resolution, wie höchstdieselben diesem Petito nicht deferieren könnten. Potsdam den 24. Julii 1749 (Preuss. Urkundenbuch I 158).

Valory berichtet am 27. I. 48 nach Paris : II y eut jeudi 25 une assemblée publique de l'Académie. On y lut la vie de Frédéric-Guillaume surnommé le Grand-Electeur par le même auteur, qui donna l'année passée des Mémoires sur la maison de Brandebourg .... Cet auteur est le roi de Prusse lui-même. Le dernier ouvrage est du même stile que le premier; c'est une élégance peu commune, pleine d'éclairs ... La lecture des Mémoires sur l'histoire de Brandebourg a été précédée d'une ode du même auteur. Il est bien singulier de voir un génie comme celui-là embrasser tant de parties différentes qui toutes demandent en particulier un homme tout entier. Ces sortes d'ouvrages et la musique servent de délassement à ce grand prince (Forschungen zur Brandenburgischen und Preußischen Geschichte VI 137).

41. Des moeurs et des coutumes.

Handschrift : Geheimes Staatsarchiv Autogr. eingebunden in das Autogr. der Mémoires pour servir à l'histoire de Brandebourg (Nr. 47) hat am Schlui's die Bemerkung : fin du morceau académique ce 6 de mars 1748. - vorgelesen von Darget 3. VII. 49. - Druckort : Histoire de l'académie royale 1748 395 ff. Ein Exemplar schickt Valory am 12. VII. 49 nach Paris ein (a. a. O. S. 138).

Von Algarotti 11. III. 48 : je renvoie à V. M. un écrit, dont j'aurais bien voulu garder copie. J'y ai vu les différents états du Brandebourg par rapport à l'industrie, au progrès des arts et des sciences. Von Maupertuis 27 X. 1749 Publ. 72. 245 : Sire ! Il y a quelque temps que S. M. me parut souhaiter que je remisse sous ses yeux les pièces dont elle voulut bien honorer nos volumes, avant qu'elles fussent<5> données à l'imprimeur. Comme notre quatrième volume avance fort, j'ai l'honneur d'envoyer à V. M. les deux pièces ci-jointes et comme c'est d'elles que j'attends le principal succès de nos Mémoires, je la supplie de nous permettre de les insérer dans le volume qu'on imprime .... si j'osais supplier V. M. de jeter un regard sur la réponse que je fis à la pièce des Moeurs et des coutumes et de m'honorer de ses corrections, j'irai bien fier et bien sûr l'imprimer. An Maupertuis (X. 1749) : j'ai relu et corrigé la pièce sur les Moeurs, je repasserai cette après-midi la vie de Frédéric I. Mon intention était de ne donner cette année que la vie de mon grand-père et l'année qui vient, les Moeurs et la Religion, qui doivent nécessairement aller ensemble. Il me semble que votre répouse sur les Moeurs est trop flatteuse; il vaut mieux de laisser paraître l'ouvrage tout simplement.

42. Eloge de Goltz.

[VII, 13; 465]

Handschrift : - Vorgelesen von Darget 30. V. 48 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1747 9 ff. (danach wiederholt Hist. de l'acad. royale depuis son origine jusqu'à présent 1752 165). Oeuvres du philosophe de Sanssouci 1750. III 245 ff. (In dem Exemplar der Oeuvres (vgl. Nr. 46) hat Voltaire Bemerkungen und Änderungen gemacht; nur an einer einzigen Stelle hat der König danach geändert.)

An Maupertuis ce 18 (février 1748) P. 72. 226 : vous devez être surpris de ce qu'une comédie (die am 16. u. 18. III. aufgeführte Ecole du monde) m'a empêché de travailler à l'oraison funèbre que vous me demandez.

43. Vie de Frédéric I roi de Prusse.

[76]

Handschrift : (vgl. Nr. 47)Sf. vorgelesen von Darget 30. V. 48 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1748 367 angez. B. N : 2. V. 1750.

An Maupertuis (Mai 1748) P. 72. 230 : voici la vie de Frédéric I à laquelle j'ai fait quelques corrections. J'espère qu'elle en sera moins indigne de vos Mémoires. Elle est hardie mais elle est vraie et c'est selon moi le premier attribut de l'histoire. Je vous soumets le style; si vous y trouvez quelque changement à faire, je suis prêt à y repasser la lime.

44. De la superstition et de la religion.

[7b]

Handschrift : (vgl. Nr. 47) - vorgelesen von Darget 23. I. 49 - Druckort : Histoire de l'académie royale 1748 425 ff.

An Maupertuis (49) P. 72. 247 : j'ai corrigé quelques endroits du mémoire que vous m'avez envoyé; il y a d'autres que j'aie laissés tels qu'ils étaient à cause que je n'écris point pour flatter les opinions des hommes, qui meurent mais pour rendre témoignage à la vérité, qui ne mourra jamais. On sait d'ailleurs que je suis un maudit hérétique et pis encore un mécréant; c'est pourquoi un petit coup de patte de plus ou de moins que je donne, ne me mettra plus mal chez les dévots et quant au libraire, je lui promets de lui bonifier sa perte en cas qu'il fasse banqueroute par cet ouvrage. Il se sauvera à l'abri de ce que vous y mettez et à l'ombre des<6> x. qu. de M. Euler on ne s'apercevra pas seulement du St. Thomas et du chien orthodoxe, von demselben (Dez. 49) 1. 1. 248 : Sire! j'ai pris la liberté d'envoyer des remarques grammaticales à l'auteur, au philosophe, à l'académicien.

45. Dissertation sur les raisons d'établir ou d'abroger les lois.

[IX, 9; 323]

Handschrift : Autogr. Hohenzollernmuseum; am Schluss : Potsdam ce 1 décembre 1749 - vorgelesen von Darget 22. I. 50 - Druckort : Oeuvres du philosophe de Sanssouci 1750. III 263 im wesentlichen wie Aut., die Änderungen, welche Voltaire in das Exemplar (vgl. Nr. 46) geschrieben, hat der König fast alle in ein zweites Exemplar (in Königliche Hausbibliothek) übergeschrieben, einige Stellen auf Voltaires Bemerkung hin verändert. Dieser Text gedruckt in Histoire de l'académie royale 1749 375 ff. angez. B. N. 3. VIII. 1751 zugleich mit einer Sonderausgabe.

An Maupertuis ce 15 de novembre 1748 P. 72. 238 : j'ai quelques idées pour faire des morceaux académiques, von Algarotti 22. I. 50 : un gros rhume de poitrine ... m'empêche aujourd'hui d'assister à une lecture, qui charmera autant qu'elle instruira l'académie et le public ... si l'envie que j'ai de relire le mémoire de V. M. pouvait m'en obtenir la lecture, je n'envierais assurément pas le bonheur du public. An Algarotti : je dirai demain à Darget de vous envoyer mon Essai sur les lois; vous l'avez entendu une fois. Comme il y a encore à attendre avant que l'on imprime, vous me ferez plaisir de me dire votre sentiment sur ce que vous jugerez qui exige des corrections. Je vous dois des remarques excellentes que vous m'avez fait faire sur une infinité de mes pièces et vous augmenterez l'obligation que je vous ai, en me parlant sincèrement sur ce nouveau mémoire, von Algarotti 23. I. 1750 : je viens de relire le Mémoire sur les lois; il m'a semblé tel qu'à la première lecture c'est à dire plein d'érudition et d'esprit et qui plus est de raison et d'humanité ... je félicite l'académie dont les Mémoires seront enrichis par un morceau aussi précieux.

Valory 21. II. 50 : Quant à son abrégé historique sur les lois qui a été lu dans une assemblée publique de l'Académie, ce n'est pas le meilleur de ce prince. Le stile est beau et libre comme tout ce qu'il écrit mais la matière n'est point du tout traité conséquemment. (a. a. O. 138.)

46. Oeuvres du philosophe de Sanssouci. Au donjon du château avec privilège d'Apollon 1750 I-III. 4°.

[165]

Originaldruck : I-III Königliche Hausbibliothek Königliche Bibliothek zu Berlin (in Bd. II die Eintragung Présent royal le 20ème février 1750 von Stile) II. III Bibliothek der Prinzessin Amalie (Joachimsthalsches Gymnasium) Im Hohenzollernmuseum I mit den Verbesserungen des Königs, II u. III mit den Bemerkungen Voltaires und den Änderungen des Königs. Druckort : (Chatullrechnungen im Königlichen Hausarchiv) : Auf S. K. M. allergnädigsten Befehl habe ich auf dem hiesigen Schlosse einen dritten Volumen gedruckt bestehend aus 40 Bogen

Ferner vom letzten Volumen 28 Bogen

Berlin, den 20. August

Chr. Fr. Henning.

Als Druckzeit ist die Zeit vom 24. Nov. 1749-22. Aug. 1750 angegeben.

<7>

Rechnung vom Buchbinder Krafft vom 24. III. 1750 (von Darget beglaubigt)

1750 12 Jan.6 vol. Median 4° NN Tom I auf dem Königl. Schlosse in roth
Saffian vergült gebunden
17 vol. dito in blau Papier.
19 Febr.6 vol Median 4° NN Tom II auf dem Königl. Schloss verfertigt
2 vol. in blau Papier
1 vol. Tom I dito in rothem Saffian.

(Geh. St. Arch. Wöllnerscher Nachl.)

Band III enthält : S. 231 Eloge de Jordan, S. 245 Eloge de Goltz, S. 263-312 Dissertation sur les raisons d'établir ou abroger les lois.2-1

47. Mémoires pour servir à l'histoire de la maison de Brandebourg 1751. 4°.3-2

[I. 52]

Originaldruck : Bibliothek der Prinzessin Amalie (Joachimsthalsches Gymnasium) mit dem Vermerk der Prinzessin : reçu du Roi le 26 juin 1751 à Potsdam und sonst. Druckort (Chatullrechnungen im Königlichen Hausarchiv) : Auf S. K. M. allergnädigsten Befehl habe auf hiesigem Schloss einen 4ten Volumen gedruckt bestehend aus 65¼ Bogen

Berlin, den 8. Nov. 1751.

Chr. Fr. Henning.

(Druckzeit 14. Sept. 1750 - 12. Juni 1751.)

Vu; bon le présent compte pour l'impression des Mémoires pour servir à l'histoire de Brandebourg

Potzdam le 10 novembre 1751.

Darget.

An Maupertuis ce matin à 10 heures (März 1750) P. 72. 250 : je travaille actuellement à corriger l'histoire de Brandebourg pour la nouvelle édition que j'en fais faire. Voici la préface dont je vous prie de me dire votre sentiment et de me juger avec la sévérité d'un géomètre, qui pour se récréer a lu un chapitre d'Epictete. J'ai fait beaucoup de corrections dans cette Histoire, j'ai entièrement refondu la vie de George-Guillaume et j'en suis actuellement à celle du Grand-Electeur. Je vous communiquerai les pièces à mesure qu'elles seront faites et copiées, an denselben (Mai 1750) S. 72. 254 : j'ai corrigé mon ouvrage d'après vos corrections (dabei liegt ein Zettel mit Anmerkungen von Maupertuis zu Du militaire).

48. Eloge de La Mettrie.

[VII, 22; 466]

Handschrift : A (erster stark abweichender Entwurf) im Hohenzollernmuseum aus der Bibl. des Königs im Neuen Palais, vorgelesen von Darget 24. I. 52. - Druckort : Histoire de l'académie royale 1750 3 ff. angez. Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen 16. XI. 52.

<8>

49. Eloge de Stille.

[VII, 28; 460]

Handschrift : Geheimes Staatsarchiv Abschr. mit eigenhändigen Verbesserungen des Königs. - Vorgelesen von de Prades 24. I. 53. - Druckort : Histoire de l'académie royale 1751 152 ff. angez. Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen 31. V. 53.

An Maupertuis 21. XII. 52 (Publ. 72, 285) : Mon éloge du pauvre Stille est tellement quellement; je n'ai pas trop su comment m'en tirer. Si je n'avais eu à parler que du caractère, j'aurais certainement eu plus de matière que des paroles pour faire son éloge; mais quand il faut traiter des points académiques, on y est quelquefois embarassé surtout quand on ne veut pas s'écarter de la vérité.

50. Die General-Principia vom Kriege appliciret auf die Tactique und die Disciplin derer Preussischen Truppen. 8°. 214 S. mit 13 Plänen.

[XXVIII. 609]

Handschrift : Die Handschrift des deutschen Textes, nach welcher der Druck gemacht ist Geheimes Staatsarchiv Der entsprechende französische Text : Abschrift der Principes généraux de la guerre von 1748 mit Zusätzen und Verbesserungen des Königs Königliche Hausbibliothek (aus dem Neuen Palais). - Druckort (Chatullrechnungen im Königlichen Hausarchiv) : 1) Auf S. Königl. Majestät allergnädigsten Spezialbefehl habe auf dem hiesigen Schlosse ein Werk in 8° gedruckt ...

Berlin, den 27. Januar 1752.

Christian Friedrich Henning.

Als Druckzeit ist 2.-23. Januar angegeben.

2) Sire!

Conformément aux ordres de Votre Majesté j'ai fait graver sur des plaques de cuivre 10 plans concernant la Tactique et comme les graveurs ont dû travailler dans ma chambre et y faire transporter leurs matériaux et instruments pour être sûr du secret, j'ai dû payer pour chaque planche 7 écus et 8 gr. cela fait pour les 10 73 é. 8 gr.

Excepté les 3 planches que le capitaine
Lefèvre a fait qui ne sont pas mis en compte
pour l'impression de 13 planches, chaque sorte à un écu le paquet fait
13 é.
somme totale86 é. 8 gr.

j'ai payé ce présent compte aux ouvriers qui y ont travaillé

fait à Berlin ce 26 janvier 1753.

de Balbi.

3) Auf Ordre des K. Geheimbden Kabinet- und Staatsrates Herrn Eichels Wohlgeboren habe auf dem Königlichen Schlosse verfertigt

50 Piecen eingeheftet und mit blau Papier bezogen à 4 gr. 8 Th. 8 gr.

Berlin, 27 Januar 1753

Kraft.

Originaldruck : Königliche Hausbibliothek Bibl. des Grossen Generalstabes (vgl. Jahrbücher für Armee u. Marine 1904 No. 396 S. 270 ff.).

51. Extrait tiré des commentaires du chevalier Folard sur l'histoire de Polybe pour l'usage d'un officier, avec les plans et les figures né cessaires pour l'intelligence de cet abrégé MDCCLXIII. 4° mit 18 Tafeln.

[XXIX; 603]

Handschrift : Major Blesson besitzt dieses Avantpropos in Friedrichs Handschrift sowie den<9> Brief des Major von Balbi an den Akademiker de Francheville, welcher den Druck besorgen soll (Preuss Ergänzungsheft 1838 252). - Originaldruck : Königliche Hausbibliothek mit einer eigenhändigen Verbesserung des Königs. Druckort (Chatullrechnungen im Königlichen Hausarchiv) : Auf S. Königl. Majestät allergnädigsten Befehl vom 11. Februar habe auf dem hiesigen Schlosse ein Volumen in 4° gedruckt bestehend aus 22 Bogen ....

Berlin, den 9. April 1753.

Ch. Fr. Henning.

Als Druckzeit ist 12. Febr. - 7. April angegeben.

Auf Ordre S. Königl. Majestät und in Commission H. Ob. Lieut. von Balbi habe an Kupferstecherarbeiten verfertigen müssen 18 St. kupferne Platten, worunter 11 grosse und 7 Stück mittlere ... 1800 Plans gedruckt

Berlin, den 18. April 1753.

re>J. D. Schleuen.

Auf S. Königl. Majestät allergnädigsten Befehl habe ich auf dem Königlichen Schlosse verfertiget : 100 volumina in 4° in blau Papier broschiert, hierzu 1 Kasten zum Einpacken.

Berlin, den 16. April 1753.

Krafft.

401 Th. zu Zahlung der hundert Bücher Extrait von Polybe so Ihre Königl. Majestät haben drucken lassen, sind mir dato von Allerhöchstdero durch dessen Geheimkämmerer Herrn von Fredersdorf richtig gezahlet worden, worüber gebührend quittiere

Berlin, 26. April 1753

de Balbi.

An den Prinzen von Preussen ce 8 (janv.?) 1753 : ne soyez pas impatient de ravoir le livre extrait de Folard que je compte de vous rendre dans un état plus complet que je ne l'ai reçu de vous mais ce ne pourra être que dans un mois. (Geheimes Staatsarchiv) 12. (II. 53) : ne pensez pas qu'aux folies du chevalier Folard j'aie ajouté les miennes : je n'ai fait que choisir quelques morceaux intéressants que Seers avait peutêtre oublié de tirer de son ouvrage, et je les ai fait joindre aux autres de sorte que avec ce petit abrégé on peut porter tout le bon sens du chevalier Folard dans sa poche et je crois même qu'il peut à présent devenir utile à nos militaires avides de s'instruire. (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen IX. 335).

Folard hatte am 17. IV. 1750 ein Exemplar seines Werkes dem Könige durch seinen Neffen überreichen lassen. - Balbi bittet d. 6. II. 53 Francheville um Bücksendung des Extraits sowie des Avantpropos zum Druck von 110 Exemplaren (XXVIII, XVEfL). - In einer C. 0. an Markgraf Karl vom 21. IV. 1753 heilst es : Ew. L. haben mit Vergnügen hierbei ein französisches Exemplar desjenigen Buches so ich vorher in deutscher Sprache übersetzen und einigen zufertigen lassen, zusenden Trollen. Eichel hat an den Rand der C. 0. geschrieben : pro memoria. Das deutsche Buch ist nicht die Tactique sondern der extrahirte Poljb gewesen. Von einer deutschen Übersetzung des Extrait ist sonst weiter nichts bekannt; ein Irrtum von Seiten Eichels ist wohl ausgeschlossen.

52. Eloge de Knobelsdorff.

[VII, 32; 470]

Handschrift : - vorgelesen von de Prades 24. I. 54. - Druckort : Histoire de l'académie royale 1752 1 ff. ang. B.N. 18. V. 54.

Von Algarotti 8. V. 54 : oserais-je dire à V. M. qu'elle aurait dû aussi me faire<10> envoyer l'éloge que l'albbe de Prades a lu à l'académie? Je m'imagine qu'il sera à mettre à côté des éloges de MM. Stille et Jordan ... je suis bien fâché que V. M. ait été à même de faire un pareil honneur au pauvre Knobelsdorf.

53. Réflexions sur les talents militaires et sur le caractère de Charles XII roi de Suède. 4°. XXXIII S.

[VII, 69; 446]

Handschrift : A British Mus. Sir Mitchell Papers 4 bl. : Réflexions sur les talents militaires de Charles XII roi de Suède. Am Schluss : Finis operi Federicum (erster vom Druck sehr stark abweichender Entwurf). - Originaldruck : Königliche Hausbibliothek (aus dem Neuen Palais) K.St.A. - Druckort (Ch.) : Auf S. K. M. allergnädigsten Spezialbefehl unter der Direction des Marquis d'Argens habe folgendes im Schlosse gedruckt :

Réflexions sur les talents militaires et sur le caractère de Charles XII roi de Suède 4 ½ Bogen13 Th. 12 Gr.
Dasselbe noch einmal von neuem gesetzet und gedruckt13 Th. 12 Gr.
Extraordinäre Ausgaben16 Th.

Berlin, d. 7. Januarii 1764.

Ch. Fr. Henning, Hofbuchdrucker.

An d'Argens Koben 13. X. 59 (noch ungedruckt) : Dans mon humeur chagrine je m'amuse à travailler sur Charles XII; c'est mon souffre-douleur, c'est mon bouc Hazael qui porte les péchés du peuple. Ce pauvre prince est immolé comme une victime au mauvais destin, qui me persécute. Je vous enverrai ce morceau dèsque j'en serai tant soit peu content. An denselben Oct. 59 : je travaille encore sur Charles XII; mon ouvrage n'est qu'un enchaînement de réflexions ... l'idée m'en est venue parceque je me trouve précisément sur le lieu que Schulenburg a rendu fameux par sa retraite. An denselben Meissen 15. (XI. 59) : je vous envoie mon Charles XII que j'ai fait copier, je vous prie de le faire imprimer à Berlin dans mon imprimerie, de faire bien corriger les épreuves pourque cela soit exacte bien ponctué et conforme en tout à l'original. Je n'en veux que vingt exemplaires, dont je vous offre un et vous prie de m'envoyer les autres dèsque l'impression sera achevée. Cet ouvrage est un tissu d'observations et de réflexions que je crois impartiales et capables en même temps de fixer l'idée qu'on doit se faire des talents militaires de Charles XII. Je me flatte que vous trouverez mes réflexions impartiales vraies et justes. J'ai fort pressé le tout pour ne pas devenir ennuyeux et j'ai réduit ce qui suffit aux gens du métier et qui n'est pas assez diffuse pour ennuyer les ignorants. von demselben 17. XI: 59 : je viens de lire avec un plaisir infini vos Réflexions sur Charles XII ... je ne manquerai pas de faire imprimer votre ouvrage avec toute l'attention possible et soyez assuré qu'il n'y aura aucune faute d'impression. J'aurais envie d'en faire tirer cinquante exemplaires et d'en cacheter trente dans un paquet que je laisserai au château dans la chambre de l'imprimerie et que vous retrouverez après la paix ... vous serez bien aise dans la suite d'en donner quelques exemplaires à vos généraux ... on commence cependant de travailler demain à ranger les caractères de la première feuille. Je donnerai à cet ouvrage la forme in quarto pour qu'il puisse être joint à vos autres ouvrages historiques et à votre poème sur l'art de guerre. an denselben Freiberg 16. XII. 59 : je me suis aperçu que vous<11> aviez eu la fièvre à l'édition que vous m'avez envoyée. Elle s'est trouvée si incorrecte que je la vous renvoie corrigée; faites-la réimprimer et jetez ces vingt exemplaires au feu. Ces gens sont si gauches qu'ils ont entièrement changé le sens de mes pensées par les plus lourdes bévues. Le petit Beausobre pourrait bien y donner plus d'attention. Les Huns et les Visigoths. s'ils avaient des imprimeurs, n'auraient pas plus mal fait ... quand vous aurez fait achever l'impression de cet ouvrage, ayez la bonté de m'en envoyer trois exemplaires, an denselben (Freiberg, 23. XII. 59) : non, marquis, notre édition ne vaut pas mieux que ma campagne ... commençons derechef tous deux à mieux corriger notre ouvrage ... je vous ai répondu : j'ai mieux fait, je vous ai renvoyé l'imprimé corrigé et revu sur l'original. Von demselben 24. XII. 59 : j'ai remis à l'impression les Réflexions et je me flatte que vous serez plus content de cette édition que de la première. Mais permettez que je prenne la défense de votre campagne contre vous-même ... votre gloire n'en a pas reçu la moindre atteinte. Je ne puis pas dire la même chose de l'édition des Réflexions; mais il est pourtant vrai que la copie du manuscrit m'a induit dans plusieurs erreurs. J'en envoie la preuve à V. M. L'ancien manuscrit dit : on distingue ceux, la nouvelle correction dit : on ne fait attention qu'à ceux; la correction nouvelle dit : un vaste champ aux remarques, dans l'ancien manuscrit remarques est effacé. Dans la nouvelle correction il y a : je crains bien que ce beau phénix, dans le manuscrit je crois que ce phénix. Je pourrais envoyer encore plusieurs autres endroits à V. M. mais cela l'ennuyerait. D'ailleurs je dois convenir qu'il y a deux ou trois fautes et entre autre une assez lourde dont je suis coupable: je l'avais corrigée trois fois et ces maudits imprimeurs l'ont encore commise en tirant la dernière épreuve. Von demselben 8. I. 60 : J'envoie à V. M. quatre exemplaires de la nouvelle édition de Charles XII.; je joins à ces exemplaires celui que V. M. m'a renvoyé corrigé de la première édition pour qu'elle puisse juger qu'il n'y a plus une seule faute dans la seconde; je vous prie d'être persuadé que ce n'est pas ma faute s'il y en a eu dans la première. J'avais la fièvre et j'ai été obligé de me fier pour les dernières épreuves aux imprimeurs mais j'ai revu quatre fois les épreuves nouvelles et je ne crois pas qu'une édition des Elzevirs puisse être plus correcte. An denselben 15. I. 60 : je vous remercie de la peine que vous avez eue à faire imprimer mes balivernes; cela n'en valait pas tant. An denselben : j'oubliai en vous écrivant dernièrement de vous prier de faire remettre à mon frère Ferdinand et au général Seydlitz qui est blessé et se fait guérir à Berlin, un exemplaire à chacun de mon Charles XII; c'est une petite attention qui peutêtre leur fera plaisir, von demselben 24. I. 60 : j'ai d'abord remis les exemplaires à Monseigneur le prince Ferdinand et à M. le général Seydlitz.

Das Exemplar der Réflexions in der Bibl. des Geh. Staatsarchivs hat die Eintragung : c'est un présent du Roi mon maître et le même jour le général Seydlitz a aussi reçu un tel exemplaire à Sanssouci le 15. septembre 1767. Wilhelm d'Anhalt.

<12>

Schriften,
welche nicht zum Druck gekommen sind.

54. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe.

Handschrift : (Autogr.?) im Nachlasse des Königs in Sanssouci gefunden (danach zuerst gedruckt Oeuvres Posthumes VI, 1 = Oeuvres VIII 1 ff.) seitdem verschwunden.

An Grumbkow (Jan. 38) (Publ. 72. 175) : il faut que la presse roule à présent et j'ai plus envie que jamais de publier ma pièce. Si vous le jugez à propos, je l'enverrai en Angleterre, où elle paraîtra premièrement en Anglais, ensuite mon original se débitera en Hollande comme une traduction, an Voltaire 19. IV. 38 : je joindrai ... quelques Considérations sur l'état du corps politique de l'Europe, que je vous prierai cependant de ne communiquer à personne. Mon dessein était de la faire imprimer en Angleterre comme l'ouvrage d'un anonyme; quelques raisons m'ont eu fait différer l'exécution, an denselben 17. VI. 38 : voilà ma pièce politique telle que j'ai eu le dessin de la faire imprimer. J'espère qu'elle ne sortira point de vos mains. Je vous prie de me dire vos sentiments en gros ... il y manque un mémoire, que j'aurai dans peu.

Vgl. Duncker Aus der Zeit Friedrichs des Grossen und Friedrich Wilhelms III. S. 1 ff., der S. 42 Anm. zeigt, dass das VIII 28 abgedruckte Mémoire nicht das Tom Kronprinzen gemeinte ist.

55. Dissertation sur l'innocence de l'erreur de l'esprit.

Handschrift : (A?) im Nachlass in Sanssouci gefunden, von Woellner nach Berlin gebracht (danach Oe. Posth. VI. 189 unter dem falschen Titel : dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit) seitdem verschwunden - A. Königliches Hausarchiv aus dem Nachlass der Marquise du Châtelet mit dem Datum : à Ruppin ce 14 de septembre 1738; danach abgedruckt mit z. T. abweichendem Text : Supplément aux Oeuvres du Philosophe de Sanssouci à Berlin 1762 S. 89.

VIII 32 abgedr. nach Oe. Posth., von 37 Tant il est vrai nach der Abschrift eines Autographes in der K. Bibliothek der Eremitage in St. Petersburg. Allein dieses Autograph ist nichts anderes als der Schluss einer Abschrift von der Hand Keyserlingks, deren erster Bogen mit A. in Königliches Hausarchiv ist; der Text der ersten Seiten weicht z.T. vom Druck ab.

An Voltaire 30. IX. 38 : ces considérations (über Voltaire Philosophie de Newton, die ihm Thieriot kürzlich zugesandt hatte) m'ont mené à exposer mes sentiments sur l'erreur; je l'ai fait en forme de dialogue. Mon but est de montrer que les sentiments différents des hommes, soit de philosophie soit de religion ne doivent jamais aliéner en eux les liens de l'amitié et de l'humanité. Il m'a fallu prouver que l'erreur était innocente; c'est ce que j'ai fait. J'ai même poussé outre et j'ai fait apercevoir qu'une erreur, qui vient de ce qu'on cherche la vérité et de ce qu'on ne peut point l'apercevoir, doit être louable, an denselben 22. XI. 38 : le but principal que je m'étais proposé dans ma Dissertation sur l'erreur, était d'en prouver l'innocence. Je n'ai point osé m'expliquer sur le sujet de la religion, c'est pourquoi j'ai plutôt employé un sujet philosophique.

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56. Avantpropos de la Henriade.

1) Aut. Königliches Hausarchiv : Préface de la nouvelle édition gravée de la Henriade, am Schluss : 1739 ce 10 d'août en Prusse Fédéric. Kurzer erster Entwurf.

2) Aut. Geheimes Staatsarchiv : Avantpropos de la Henriade bei dem Briefe an Voltaire vom 9. IX. 1739. Hiernach der erste vollständige Abdruck in Collection complète des oeuvres de Mr. de Voltaire Genève chez les frères Cramer 1756 I. IX ff. mit einigen stilistischen Änderungen und einer Auslassung VIII 51 : quiconque a - rendus ses ennemis.

3) Handschr. (Autogr. ?) im Nachlasse des Königs in Sanssouci gefunden, von Woellner nach Berlin gebracht (danach, der Druck Oeuvres Posth. VI 169 ff. : Avantpropos sur la Henriade), seitdem verschwunden. Ob die ziemlich beträchtlichen Abweichungen dieses Testes aus der Hdschr. oder vom Herausgeber herstammen, ist nicht mehr festzustellen. VIII 49 ff. (aus Oeuvres Posth.) mit willkürlicher Hinzufügung des Datum : ce 10 août 1739 en Prusse.

An Voltaire 3. II, 39 : j'aurais le dessin de faire graver la Henriade (lorsque vous m'aurez communiqué les changements, que vous avez jugés à propos d'y faire) comme Horace, qu'on a gravé à Londres. Knobelsdorff ... y fera les dessins des estampes. an denselben 18. V. : je vous ai une obligation infinie de ce que vous m'avez communiqué les changements, que vous avez faites à la Henriade ... c'est là (in England) que j'ai trouvé convenable de faire graver la Henriade. Je ferai l'Avantpropos que je vous communiquerai avant que de le faire imprimer. Pine composera les tailles douces, et Knobelsdorf les vignettes, an denselben 26. VI. : je n'ai point encore de réponse d'Angleterre mais vous pouvez compter que c'est une chose résolue et que la Henriade sera gravée; j'espère pouvoir vous donner des nouvelles de cet ouvrage et de l'Avantpropos à mon retour de Prusse qui pourra être vers le 15 d'août. an denselben 7. VII. : j'espère de pouvoir vous envoyer de Königsberg l'Avantpropos de la nouvelle édition. An Jordan aux haras de Prusse 10. VIII. : je travaille actuellement à la préface de la H. An Voltaire aux haras de Prusse 15. VIII. : je serai le 18 à Berlin et je vous enverrai de là une Préface de la Henriade afin d'obtenir le sceau de votre approbation, an denselben 9. IX. : je vous envoie la Préface de la Henriade. Il faut sept ans pour la graver ... si vous trouvez quelque chose à changer ou à corriger dans cette Préface, il ne dépendra que de vous de le faire ... je vous prie cependant de me renvoyer l'original ou de le faire copier car je n'ai point autre, an denselben 11. X. : j'attends vos corrections sur la Préface de la Henriade afin d'y changer ce que vous y avez trouvé mal à propos; après quoi la Henriade volera à la presse. An Algarotti 29. X. : je ferai copier la Henriade ... dèsque j'aurai reçu les premières feuilles de Virgile, an denselben 4. XII. : on commencera cette semaine à la faire copier. An Voltaire 26. II. 40 : j'enverrai dans peu la Henriade en Angleterre pour la faire imprimer; tout est achevé et réglé pour cet effet, an Algarotti 26.11. : je n'ai pas reçu la moindre chose de Pine. La Henriade est copiée et prête à être envoyée, an Voltaire 23. III. : je corrigerai encore la Préface de la Henriade. an denselben 15. IV. : Algarotti m'écrit que Pine n'a pas encore achevé son impression de Virgile et que la Henriade serait pendue au croc en attendant l'Enéide, an denselben 18. V. : ennuyé des longueurs du sieur<14> Pine j'ai pris la résolution de faire imprimer la Henriade sous mes yeux, je fais venir exprès la plus belle imprimerie à caractère d'argent, qu'on puisse trouver en Angleterre ... Tous nos artistes travaillent aux estampes et aux vignettes; quoiqu'il en coûte, nous produirons un chef d'oeuvre digne de la matière qu'il doit présenter au public. An Algarotti 19. V. : comme je m'aperçois des délais de Pine ... je vous prie de vous informer combien coûteraient tous les caractères d'argent les plus beaux que l'on a et qui font la collection d'une imprimerie complète. J'ai envie de les acheter afin de faire imprimer la Henriade sous mes yeux, an denselben 21. VI. : Ayez soin de l'imprimerie la meilleure et la plus complète que vous pourrez trouver.

57. Antimacchiavell.

Handschrift : 1) Avantpropos (Aut.) und die 5 ersten Kapitel (Abschr. von Gaillard) in der Kaiserlichen Privatbibliothek in St. Petersburg (vgl. den Brief von Fredenheim an Gustaf III bei No. 68)

2) Aut. Geheimes Staatsarchiv (aus dem Potsdamer Nachlass ?) : Réfutation du Prince de Macchiavel Ch. I, 4 (doppelt) 5, 6, 7 (d.) 8 (d.) 9 (d.) 10, 11 (d.) 12, 13 (d.) 14, 15, 16, 21, 24, 25.

3) Aut. aus dem Potsdamer Nachlass, von Vois an B. Friedländer geschenkt; jetzt in der Sammlung des Geh. Justizrates Lessing : Avantpropos de l'Examen du Prince de Macchiavelli. c. 3 (d.), 11-15, 17-26 (26 d.) zuerst veröffentlicht in : Antimacchiavel ou Examen du Prince de Macchiavel corrigé pour la plus grande partie d'après le manuscrit original de Frédéric II avec une introduction et des notes historiques Hamburg 1834.

4) A. Geheimes Staatsarchiv 4 Blätter Ch. 26, am Schluss : Fin du prince de Macchiavel Fédéric à Berlin ce 1 de février 1740 (endgültige Rédaction?). Auf dem Umschlag ist bemerkt : Ms. Friedrichs des Grossen. Selbiges hat sich mit den übrigen Manuskripten des Königs in den Händen des Verlegers seiner Werke, des Buchhändlers Voss zu Berlin, befunden und ist dieses Fragment dem Rate Winkelmann bei dessen Anwesenheit in Berlin von H. Vois zum Andenken verehret.

Die Ausgabe von van Duren : Examen du prince de Macchiavel avec des notes historiques et politiques à la Haye chez Jean van Duren MDCCXLI. Die für diese Ausgabe bestimmte, aber nicht abgedruckte Vorrede von Voltaire ist vom 24. VI. datiert, Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen 1. XII, ausführlicher 8. XII. 1740 angezeigt. (Danach Oeuvres de Frédéric II publiées du vivant de l'auteur II; abgedr. XVIII, 163). - Die Ausgabe von Voltaire : Antimacchiavel on Essai de critique sur le Prince de Macchiavel publié par M. de Voltaire à la Haye aux dépens de l'éditeur 1740; die Vorrede ist vom 12. X. 1740 datiert (vgl. dazu Voltaires Briefe vom 13. u. 31. X. 40 Ztschr. für neufranz. Sprache u. Literatur VII3 76). Der Druck begann 8 Wochen nach dem Erscheinen der van Durenschen Ausgabe. - XVIII., XV : nous avons choisi pour cette édition les dernières rédactions à savoir les chapitres 1, 4-10, 16 du manuscrit des archives royales, les chapitres 3, 11-15, 17-26 et l'Avantpropos du manuscrit de Friedländer qui est évidemment (!) le complément de l'autre.

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An Voltaire 31. III. 38 : je voudrais seulement que vous n'eussiez pas rangé Macchiavel, qui était un malhonnête tomme, au rang des autres grands hommes de son temps. Quiconque enseigne à manquer de parole, à opprimer, à commettre des injustices, fût-il d'ailleurs l'homme du monde le plus distingué par ses talents, ne doit jamais occuper une place due uniquement aux vertus et aux talents louables, an denselben 22. III. 39 : je médite un ouvrage sur le Prince de Macchiavel; tout cela roule encore dans ma tête et il faudra le secours de quelque divinité pour débrouiller ce chaos, an denselben 16. V. : c'est actuellement Macchiavel qui me fournit de la besogne. Je travaille aux notes sur son Prince et j'ai déjà commencé un ouvrage qui réfutera entièrement ses maximes par l'opposition qui se trouve entre elles et la vertu aussi bien qu'avec les véritables intérêts des princes ... je ne saurais vous dire le temps où je pourrai avoir rempli ma tâche ... j'espère cependant ... que je pourrai vous envoyer le manuscrit d'ici à trois mois, an denselben 26. VI. : pour savoir tout ce qu'on a écrit sur Macchiavel, il m'a fallu lire une infinité de livres et avant que d'avoir tout digéré, il me faudra encore quelque temps. ... : ce que je médite contre le macchiavelisme est proprement une suite de la Henriade. C'est sur les grands sentiments de Henri IV que je forge le foudre qui écrasera Cesare Borgia, 15. VIII. : on m'avait dit que je trouverais la défaite de M. dans les notes politiques d'Amelot de la Houssaye et dans la traduction du chevalier Gordon. J'ai lu ces deux ouvrages ... mais j'ai été bien aise de voir que mon plan était tout différent du leur. Je travaillerai à l'exécuter dèsque je serai du retour. Vous serez le premier qui lirez l'ouvrage et le public ne le verra pas à moins que vous ne l'approuvrez. an denselben 10. X. : je travaille actuellement à M... je réfute M. chapitre par chapitre; il en a quelques-uns de fait mais j'attends qu'ils soient tous achevés pour les corriger. Alors vous serez le premier qui verrez l'ouvrage et il ne sortira de mes mains qu'après que le feu de votre génie l'aura épuré. An Algarotti 29. X. : je compte d'achever dans trois semaines mon Prince de M. Si vous vous trouvez encore vers ce temps à Londres, je vous prierai de prendre sur vous le soin de cette impression. An die M. du Châtelet 27. X. : je compte de l'achever (den M.) dans quinze jours. Je ne voudrais point présenter un ouvrage informe et mal digéré aux yeux du public. J'écris beaucoup et j'efface davantage ... je vous envoie l'Avantpropos ... j'enverrai l'ouvrage chapitre par chapitre à M. de Voltaire. An Voltaire 6. XI. : cette Réfutation de M... est achevée, je commence à présent à la reprendre par le premier chapitre pour corriger et pour rendre si je le puis l'ouvrage digne de passer à la postérité ... quoique je ne veuille point mettre mon nom à cet ouvrage je voudrais cependant si le public en soupçonnait l'auteur, qu'il ne pût me faire du tort ... Vous trouverez dans ce paquet cinq chapitres de M. An denselben 4. XII. : je vous soumets les douze premiers chapitres de mon Antimacchiavel qui quoique je les aie retouchés, fourmillent encore de fautes ; il faut que vous soyez le père putatif de ces enfants et que vous ajoutiez à leur éducation ce que la pureté de la langue française demande, je retoucherai en attendant les autres chapitres, von demselben 28. XII. : je fais un souhait pour le public, c'est qu'il voie la Réfutation que mon prince a faite du corrupteur des princes. Je reçus il y a quelques jours à Bruxelles les douze premiers chapitres; j'avais déjà dévoré les<16> derniers que j'avais reçus eu France. Il faut ... que cet ouvrage paraisse ... je ne doute pas qu'une édition de M. avec ce contre-poison à la fin de chaque chapitre ne soit un des plus précieux monuments de la littérature ... si elle donne son trésor au public, je lui demande en grâce qu'elle me permette de faire la préface et d'être son éditeur. ... Vous me permettez ... de dire que ... il y a quelques branches de ce bel arbre qu'on pourrait élaguer sans lui faire du tort. . je conserverai le manuscrit jusqu'à ce qu'il permette que j'y touche et que j'en dispose. An Suhm 2. XII : je vous enverrai le printemps prochain un ouvrage qui est actuellement sous la presse et auquel j'ai travaillé tout cet automne très assidûment. Comme il regarde la politique, il est doublement de votre ressort. An Algarotti 4. XII : j'espère de pouvoir bientôt vous envoyer mou Antimacchiavel; j'y travaille beaucoup ... je corrige et j'efface à présent les endroits, qui pourraient déplaire au lecteur sensé et aux personnes de goût, an Voltaire 6. I. 40 : je vous envoie par cet ordinaire cinq chapitres de l'Antimacchiavel ... L'Ant. ne mérite pas d'être annoncé sous mon nom au roi de France ... j'écris librement et je parle de la France comme ... de toutes les puissances de l'Europe. Il est bon que l'on ignore le nom d'un auteur qui n'écrit que pour la vérité ... lorsque vous verrez la fin de l'ouvrage, vous conviendrez avec moi qu'il est de la prudence d'ensevelir le nom de l'auteur dans la discrétion de l'amitié. an denselben 10. I. : l'approbation que vous donnez aux cinq chapitres de M. ... m'encourage à finir bientôt les quatre derniers chapitres. Si j'avais du loisir, vous auriez déjà tout l'Ant. avec des corrections et des additions mais je ne puis travailler qu'à bâtons rompus ... les chapitres de M. sont copiés par un de mes secrétaires, il s'appelle Gaillard, von demselben 26. I. : j'ai reçu vos chapitres de l'Ant. ... j'ai le chapitre XIII mais je n'ai pas le chapitre XXII et V. A. E. n'a pas apparemment encore travaillé au chapitre XXIV. an denselben 3. II. : j'ai trouvé le moyen d'achever mon ouvrage sur M. dont vous avez le commencement; je vous envoie par cet ordinaire la fin de mon ouvrage ... je suis résolu de revoir et de corriger sans amour-propre tout ce que vous jugeriez indigne d'être présenté au public. Je parle trop librement de tous les princes pour permettre que l'A. paraisse sous mon nom. Ainsi j'ai résolu de le faire imprimer après l'avoir corrigé, comme l'ouvrage d'un anonyme. Faites donc main basse sur toutes les injures que vous trouverez superflus et ne me passez point des fautes contre la pureté de la langue (Voltaire dankt am 23. II. für die Zusendung). An Algarotti 26.11. : mon A. est achevé et je compte de vous l'envoyer dans peu après y avoir fait quelques corrections. Von Voltaire 10. III. : J'attends toujours vos derniers ordres sur le M.; je compte que vous ordonnerez que je fasse imprimer la traduction de la Houssaye à coté de votre Réfutation, an denselben 18. III. : je suis dans une crise si épouvantable (durch die Krankheit des Vaters) ... et j'espère que vous voudrez bien me faire crédit pour quelques semaines, après quoi M. (und anderes) pourront m'acquitter envers vous, an denselben 23. III. : je change actuellement quelques chapitres du M. mais je n'avance guère dans la situation où je suis, an denselben 26. IV. : dans l'inquiétude où je suis je ne me vois ni le temps ni la tranquillité d'esprit pour corriger M. Je vous abandonne mon ouvrage persuadé qu'il s'embellira sous vos mains. An Algarotti 19. T. : j'ai pris la résolution de faire imprimer l'A. en Hollande, von Voltaire 1. VI. : je vais profiter de la permission que V. A. R. m'a<17> donnée. J'écris aujourdhui à un libraire de Hollande, von demselben Anf. Juni : je suis sur le point de rendre public ce catéchisme de la vertu ... j'ai pris les libertés que vous m'avez données, j'ai tâché d'égaler à peu près les longueurs des chapitres à ceux de M. ... permettez-moi de retrancher ce qui se trouve au sujet des disputes de religion dans le chapitre XXI. von demselben 18. VI. (am 13. VI. hatte V. an van Duren den Anfang, am 27. den Schluss des Manuskriptes geschickt) : j'espère dans six ou sept semaines, si les libraires Hollandais ne nie trompent point, envoyer à V. M. le meilleur livre ... qu'on ait jamais fait, an denselben 27. VI. : Pour Dieu, achetez toute l'édition de l'A. von demselben Juni (?) : l'ouvrage de M. Aurèle est bientôt tout imprimé ... s'il avait pris un remords à V. M. il faudrait qu'elle eût la bonté de se hâter de me donner ses ordres ... si vous saviez combien votre ouvrage est au dessus de celui de M. même pour le stiîe vous n'aurez pas la cruauté de le supprimer, von der M. du Châtelet 24. VII. le coeur me saigne de voir le genre humain privé de la Réfutation de Macchiavel et je ne puis trop rendre de grâces à V. M. de la bonté qu'elle a de m'excepter de la loi générale et de m'en promettre un exemplaire ... je ne crois pas que l'édition s'en achève en Hollande mais j'imagine que V. M. en fera tirer quelques exemplaires à Berlin ... Mr. de Voltaire ira même en Hollande4-1. Auf Voltaires Worte (Juli) je commence à croire que je viendrai à bout avec lui (van Duren) : ainsi de deux chose l'une: ou l'ouvrage sera supprimé à jamais ou il paraîtra d'une manière entièrement digne de son auteur bezieht sich an Voltaire 2. VIII je remets le M. à votre disposition et je ne doute point que vous n'en usiez de façon que je n'aie pas lieu de me repentir de la confiance que je mets en vous. Je me repose entièrement sur mon cher éditeur. an dens. 8. VIII (Antwort auf Voltaires Brief vom 20. VII.?) faites donc rouler la presse ... rayez changez corrigez et remplacez tous les endroits qu'il vous plaira, je m'en remets à votre discernement. Von Voltaire 22. IX. : j'envoie à mon adorable maître l'A. tel qu'on commence à présent à l'imprimer : peut-être cette copie sera-t-elle un peu difficile à lire mais le temps pressait. An Voltaire 7. X. J'ai lu le M. d'un bout à l'autre mais à vous dire le vrai, je n'en suis pas tout à fait content et j'ai résolu de changer ce qui ne m'y plaisait point, et d'en faire une nouvelle édition sous mes yeux à Berlin. J'ai pour cet effet donné un article dans les gazettes, par lequel l'auteur de l'Essai désavoue les deux impressions. Je vous demande pardon [mais je n'ai pu faire autrement, car il y a tant d'étranger<18> dans votre édition que ce n'est plus mon ouvrage. J'ai trouvé les chapitres XV et XVI tout différents de ce que je voulais qu'ils fussent; ce sera l'occupation de cet hiver que de refondre cet ouvrage. Je vous prie cependant, ne m'affichez trop, car ce n'est pas me faire plaisir ; et d'ailleurs vous savez que lorsque je vous ai envoyé le manuscrit, j'ai exigé un secret inviolable, von Voltaire 12. X. : c'est dans la vue de remédier à ces inconvénients que j'ai fait travailler nuit et jour à cette nouvelle édition, dont j'envoie les premières feuilles à V. M. ... j'ose m'assurer qu'avec ces petits correctifs ... personne ne pourra s'en plaindre ... ne doutez pas que votre secret étant entre les mains de tant de personnes, ne soit bientôt su de tout le monde ... votre cour en parle depuis plus de six mois; tout cela fait nécessaire l'édition que j'ai faite ... Si V. M. ne trouve pas assez encore que l'édition de van Duren soit étouffée par la nouvelle, si elle veut retirer le plus qu'on pourra d'exemplaires de celle de van Duren, elle n'a qu'à ordonner; j'en ferai retirer tout que je pourrai. von dems. 13. X. un petit accident d'ivrognes arrivé dans l'imprimerie a retardé pour un ou deux jours l'achèvement de l'ouvrage ... cependant ce fripon van Duren débite sa marchandise avec succès, von dems. 17. X. : voici enfin des exemplaires de la nouvelle édition de l'A ... il n'y a plus de moyen de vous cacher après l'ode de Gresset; voilà la mine éventée, il faut paraître hardiment sur la brèche. An Algarotti 24. X. : j'ai reçu deux éditions complètes de M.; Gresset m'adresse une ode, où il me démasque tout net. An Voltaire 26. X. (mit der Nachricht vom Tode des Kaisers) je vous suis mille fois obligé de l'impression de M. achetée (dass Sie den Druck des A. aufgekauft haben, die deutsche Übersetzung nach dem Original (?), achevée Oeuv. Posth. und danach XXII, 49); je ne saurais y travailler à présent, je suis surchargé d'affaires. An Algarotti 28. X. : je conviens de très bon coeur que mon M. contient les fautes, que vous m'indiquez; je suis même très persuadé qu'on pouvait y ajouter et y diminuer une infinité de choses qui rendraient le livre beaucoup meilleur qu'il n'est. Mais la mort de l'empereur fait de moi un très mauvais correcteur. C'est une époque fatale pour mon livre et peut-être glorieuse pour ma personne.

58. Lettre de félicitation du prince de Soubise au Maréchal Daun sur l'épée qu'il a reçue du pape.

Königliches Hausarchiv aus de Catts Nachlass. Abschrift von de Catt. vom König unterzeichnet. De Catt hat das Datum : Landshut, 13. Mai 1759 hinzugefügt. (Danach XV, 124). In Supplément des Oeuvres Posthumes de Frédéric III, 239 nach einer verlorenen Abschrift zuerst abgedruckt. (Aus dem Potsdamer Nachlass?)

An d'Argens Landshut, 13. Mai 59 : vous recevez ici deux pièces pour votre Mercure de Harbourg (das eine No. 10) ... l'autre est une Lettre du prince de Soubise à ce maréchal sur cette épée, qui m'a paru la rendre assez ridicule d'Argens an den König 17. V. 59 : je n'ai jamais lu d'aussi plaisant que Votre Bref du pape et Votre Lettre du prince de Soubise. Derselbe 18. V. 59 : je n'ai point fait encore paraître la Lettre de M. de Soubise.

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59. [Pièce badine avant la bataille de Kay.]

Königliches Hausarchiv (aus de Catts Nachlass). Aut. und Abschrift von de Catts Hand mit Verbesserungen des Königs, danach zuerst gedr. XV. 129.

de Catt auf seiner Abschrift : la bataille de Kay ayant été perdue (23. Juli 1759) par le général Wedel S. M. me dit : à présent ne publions pas ceci il ne s'agit plus de rire. Der obenstehende Titel rührt von de Catt her.

60. Lettre d'un officier autrichien à un de ses amis en Suisse.

Handschrift Autogr. in der Kaiserl. Privatbibliothek in Petersburg in dem von Gr. Suchtelen angekauften Voltaireschen Nachlass (danach zuerst gedr. XV. 162).

(Vgl. Cauer : Die Flugschriften Friedrichs des Grossen. S. 49.)

Die geschichtlichen Werke.

Die historischen Werke mit Ausnahme der Brandenburgischen Memoiren waren nicht für die Öffentlichkeit geschrieben; wie ihre Geschwister, die politischen Testamente, waren sie im Archiv niedergelegt und für den Thronfolger bestimmt. Allerdings hat der König in seinen letzten Jahren besonders nahestehenden davon Kenntnis gegeben, sei es, dass er ihnen daraus vorlas oder dass er sie ihnen unter seinen Augen zu lesen gab. (Lucchesini Tagebuch z. 9. u. 13. Juli 1781. Preuss. Jahrb. 44 (1879) S. 636; auch de Catt scheint wenigstens die Geschichte des siebenjährigen Krieges gekannt zu haben. Publ. XXII, 495).

61. [Histoire de mon temps von 1742].

An den Grafen Podewils 13. XI. 1742 (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen II. 292) : je travaille à mes Mémoires et je suis pardessus les oreilles dans les archives. An Voltaire 18. XI. 42. Vous m'avez si fort mis dans le goût du travail, que j'ai fait une Épître, une Comédie et des Mémoires, qui j'espère seront fort curieux ... je lie puis vous communiquer que des fragments de la troisième (pièce\ l'ouvrage entier n'est pas de nature d'être rendu public. An denselben 6. IV. 43 : je vous enverrai bientôt l'Avantpropos de mes Mémoires, je ne puis vous envoyer tout l'ouvrage, car il ne peut paraître qu'après ma mort et celle de mes contemporains et cela parcequ'il est écrit en toute vérité et que je ne me suis pas éloigné en quoi que ce soit de la fidélité. qu'un historien doit mettre dans son écrit. An denselben 21. V. 43 : je vous envoie l'Avantpropos de mes Mémoires, le reste n'est point ostensible. An denselben 8. IX. 43 : le reste de mes Mémoires est si fort barbouillé et en si mauvais état que je ne le puis vous envoyer.

Das einzige, was davon erhalten ist, Stücke aus der Vorrede (?), hat Arnheim Forschungen zur Brandenburgischen und Preußischen Geschichte XI. 515 ff. bekannt gemacht nach einer in Upsala befindlichen Abschrift, die sich der schwedische Zeremonienmeister Fredenheim hat machen lassen, vgl. seinen Brief an Gustav III. vom 1. Jan. 1790 : in der Nachbarschaft von Ferney habe er ausser anderen noch unbekannten Originalmanuskripten Friedrichs des Grossen gesehen : Kopie eines Ms. mit dem Titel (von Voltaires Hand) : Petits fragments des Mémoires du roi de Prusse écrits de sa main; das Autograph sei mit der Bibliothek Voltaires nach Petersburg in den Besitz der Kaiserin Katharina gekommen.

Über die Vorarbeiten Posner Miscellaneen zur Gesch. K. Friedrichs d. Gr.. S. 215 u. 313.

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62. [Histoire de mon temps von 1746.]

A. Geheimes Staatsarchiv zu Berlin : Seconde partie de l'histoire de Brandebourg. Avantpropos Ch. 1-7 : Fin de la seconde partie. Fédéric. Troisième partie de l'histoire de Brandebourg chap. 14-19. Fédéric ce 2 de Nov. 1746. Danach zuerst vollständig abgedruckt Posner Publ. 4. 143.

Aus dem Avantpropos : j'ai pensé qu'il me convenait comme contemporain et comme acteur de rendre compte à mes successeurs des révolutions que j'ai vues arriver dans le monde et auxquels j'ai en quelque part. C'est à vous, race future, que je dédie cet ouvrage. Aus dem Avantpropos z. Hist. de la guerre de VII ans : j'avais écrit les deux guerres, que nous avons faites en Silésie et en Bohême : c'était l'ouvrage d'un jeune homme et la suite de cette démangeaison d'écrire, qui en Europe est devenue une espèce de maladie épidémique.

An Maupertuis 7. IV. 46. (Publ. 72, 204) : j'écris, je déchire, je lime et polis mon ouvrage tant que je le puis; j'espère d'achever enfin aujourd'hui mon seizième chapitre et de commencer tout de suite le dixseptième (vgl. Posner Miscellaneen z. Gesch. Fr. d. Gr. 217); an Podewils 22. IV. 46 : je vous lirai pour vous amuser on plutôt pour vous ennuyer quelque morceau de mes nouveaux Mémoires comme en usent les mauvais écrivains (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen V, 67); an den Prinzen von Preußen 9. X. 46 : je suis à présent plus occupé que jamais à mettre la dernière main à mes Mémoires et j'espère d'avoir achevé tout l'ouvrage avant le mois de décembre. An denselben 13. X. 46 : mes ouvrages méritent assez peu la peine d'être lus; je les compose en partie pour mon amusement et en partie pour que la postérité voie d'un coup d'oeuil mes actions et les motifs qui m'ont fait agir. An Maupertuis 4. (II. 47) (a. a. 216) : j'ai un chapitre fort défectueux (das erste Kapitel) à limer et à corriger et c'est an ouvrage que je voudrais rendre le moins mauvais qu'il me sera possible; an dens. (März 47) a. a. O. 218 : je vous prie de me répondre sur les questions suivantes usw. An Voltaire 22. II. 47. L'ouvrage qui m'occupe n'est point dans ce genre de Mémoires ni de commentaires ... je peins en grand le bouleversement de l'Europe ; je me suis appliqué à crayonner les ridicules et les contradictions que Ion peut remarquer dans la conduite de ceux qui la gouvernent. J'ai rendu le précis des négociations les plus importantes, des faits de guerre les plus remarquables et j'ai assaisoné ces récits de réflexions sur les causes des événements et sur les différents effets, qu'une même chose produit quand elle arrive dans d'autres temps ou chez différentes nations ... Je suis du sentiment que de grands faits de guerre écrits avec concision et vérité, qui développent les raisons qu'un chef d'armée a eues en se décidant et qui exposent pour ainsi dire l'âme de ses opérations; je crois je le répète que de pareils Mémoires doivent servir d'instruction à tous ceux qui font profession des armes ... tous les arts ont des exemples et des préceptes; pourquoi la guerre qui défend la patrie et sauve les peuples d'une ruine prochaine, n'en aurait-elle pas?

Über die Vorarbeiten Posner Miscellaneen 215 ff., 315 ff. der die Korrespondenz mit Maupertuis noch in dem von Labeaumelle gefälschten Text benutzt hat.

Der König an Graf v. Finckenstein 13. IX. 63 (Politische Correspondenz XXIII. 122) : mandez-moi si vous n'avez pas l'histoire de l'avantdernière guerre dans vos archives.

<21>

Der König scheint 1748 (vgl. an Maupertuis 15. XI. 48 (Publ. 72 238) : je me mettrai incessamment à travailler à l'année 1746 et 1747) und dann 1753 die Absicht gehabt zu haben, eine Fortsetzung dieses Werkes zu geben (vgl. Ztschr. f. Preuss. Gesch. u. Landeskunde. XVIII 1 ff.).

63. [Histoire de la guerre de sept ans.]

A. Geheimes Staatsarchiv ohne Titel. Am Schluss des Avantpropos : Fédéric à Potzdam ce 3 de Mars 1764, am Schluss des ganzen : Fin. à Berlin ce 17 de décembre 1763 Fédéric. Zuerst gedruckt Oeuvres Posthumes de Frédéric II., III. u. IV unter obigem Titel nach einer von Hertzberg zurechtgemachten, gekürzten und interpolierten Redaktion (im Geheimes Staatsarchiv zu Berlin); auch der Abdruck IV u. V ist nicht durchaus zuverlässig.

Aus dem Avantpropos : depuis la paix de 1746 j'avais renoncé à l'histoire ... la guerre qui survint en 1756 me fit changer de sentiment ... une matière aussi importante ne me parut pas indigne detre transmise à la postérité usw.

Algarotti an den König 11. III. 63 : je vois cette main qui a donné tant de batailles les consacrer à l'immortalité ... il n'y avait que V. M. qui pût soutenir la guerre, ... il n'y a qu'elle qui puisse l'écrire; serai-je assez heureux pour parvenir un jour à lire ce livre ... qui contiendra les plus beaux fastes de notre espèce. An Algarotti 14. IV. 63 : les faits arrivés dans cette guerre ne méritent guère la peine de passer à la postérité. Je ne me crois ni assez bon général pourqu'on écrive mon histoire ni assez bon historien pour publier des ouvrages. D'AIembert an den König 7. II. 64. : on m'assure que V. M. se porte bien, que ses Mémoires sont achevés et qu'ils sont dignes de l'auteur. Faites comme César ... souffrez que ces Mémoires précieux ... servent à l'instruction des guerriers, des héros et des philosophes. An Milord Marishal 16. II. 64 : je travaille ici à écrire mes sottises politiques et guerrières. An denselben : 7. IV. 64 ces Mémoires dont vous parlez et que je viens d'achever, me convainquent de plus en plus qu'écrire histoire est compiler les sottises des hommes et les coups du hasard.

Am 26. IV. 63 bittet der König den Minister Gr. von Finckenstein um Zustellung der ihm übersandten différents mémoires concernant cette guerre et nos opérations (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen XXIII. 13 A. 2), am 9. V. den Prinzen Heinrich um einen Auszug aus dessen Journal vom Feldzuge von 1761 in Sachsen (dankt für die Zusendung am 12. V.), am 11. V. den Gr. v. Finckenstein um einen Auszug sur les négociations qui ont précédé et amené la dernière guerre (zugeschickt am 6. X.), den Prinzen Ferdinand von Braunschweig um möglichst schleunige Zusendung d'an abrégé seulement seiner Feldzüge von 1761 u. 62 (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen XXIII. 25), den 27, VI. den Prinzen Heinrich um eine Relation seiner letzten Campagne (dankt dafür am 30. VI.), 6. IX. den Minister Gr. v. Finckenstein um Zusendung eines Exemplares du premier imprimé avec les Pièces justificatives (Finckenstein schickt an demselben Tage das Exposé des motifs und das Mémoire raisonné, von diesem ist ein Originaldruck im A. hinter Ch. 3 eingefügt], am 7. X. denselben, die gedruckten Relationen des Königs zu sammeln und einzuschicken (Politische Correspondenz Friedrichs des Großen XXIII, 141), was am 7. XI geschieht, am 20. X. denselben, ihm einen Bericht über den englisch - französischen Seekrieg und die englischen Ministerwechsel zu schicken. Weitere Stellen bei Villmar, die Quellen der Hist. de la guerre de VII ans, Strassburg 1888, p. 49 ff., 56 ff.

Über die Glaubwürdigkeit der Erzählung de Catts, das fertige Ms. der Histoire sei Nov. 1763 verbrannt, der König habe das ganze noch einmal geschrieben, vgl. Villmar, S. 5 ff.

<22>

64. De la politique depuis 1763 jusqu'à 1774.

A. Geheimes Staatsarchiv am Schluss : à Potzdam ce 18. févr. 1775 Fédéric. chapitre 2 : des finances : chapitre 3 : du militaire. Noch ungedruckt.

Anfang von De la politique : Le lecteur se souviendra du tableau des finances des puissances de l'Europe, dont nous ayons rapporté le précis à la fin de l'année 1762 et au commencement de 1763. Schluss : il me suffit d'avoir conduit ces événements jusqu'à ce point, pour que la postérité en eût une juste connaissance, et je me flatte qu'elle m'aura quelque obligation d'un travail dans lequel j'ai préféré la vérité à tout, satisfait d'attester comme témoin oculaire et instruit les faits les plus importants qui se sont passés pendant ma vie. Aus d. Schluss von ch  3 : on a cru que tout ce détail du rétablissement de l'année ... pourrait encore servir à la postérité en cas qu'avec le temps une guerre aussi ruineuse produisît des effets semblables.

An den Minister Graf von Finckenstein, 26. Jan. 1775 : Il y a passé deux ans que vous m'avez fourni un extrait des négociations depuis la paix de Hubertusbourg jusques au mois de septembre 1772 qui finit pai le précis de la triple convention signée à Petersbourg le 5 d'août de la même année entre moi et les deux cours impériales. C'est un morceau très intéressant, dont je désire d'autant plus la continuation jusqu'à ce jour que cet intervalle n'a pas été moins riche en événements importants, dont il convient également de conserver le souvenir. Les deux cours impériales, la Pologne, la Porte et encore quelques autres cours principales de l'Europe en fournissent en bon nombre et vous me rendrez un service très agréable si vous voulez les rassembler le plus tôt possible dans un précis séparé qui puisse faire un supplément à l'extrait susmentionné ... am 2. Febr. dankt der König für die Übersendung. (Geheimes Staatsarchiv zu Berlin) -

65. Histoire de mon temps (von 1775).

A. Geheimes Staatsarchiv : Histoire de mon temps. Avantpropos. Introduction : chap. 1. chap. 2 : Mémoires de mon temps : am Schluss von 7 : fin de la seconde partie. Corrigé à Sanssouci sur l'original de mes Mémoires de 1741 et de 1742 ce 1. juin 1775 Fédéric. Tome 3 Mémoires de mon temps. Am Schluss von ch. 14 : Fin de la troisième partie. Corrigé à Sanssouci ce 20 juillet 1775 Fédéric.

Das Avantpropos zuerst mitgeteilt von Gr. Hertzberg in seiner Rede vom 25. 1. 1787, mit dem von 1746 abgedruckt, in Huit Dissertations S. 303. 309. Das Ganze als Histoire de mon temps zuerst abgedr. Oeuv. Posth. I u. II in einer von Gr. Hertzberg stark zurechtgemachten Fassung. Auch der Abdruck in II u. III ist keineswegs immer genau.

An Voltaire 12. VII. 75 : Votre lettre m'a trouvé la plume à la main, occupé à corriger d'anciens Mémoires que vous vous resouviendrez peut-être d'avoir vus autrefois peu correctes et peu corrigés et peu soignés. Je lèche mes, petits, je tâche de les polir. Trente ans de différence rendent plus difficile à se satisfaire et quoique l'ouvrage soit destiné à demeurer enfoui pour toujours dans quelque archive poudreuse, je ne veux pourtant pas qu'il soit mal fait.

Daran sollte sien die Umarbeitung der Histoire de la dernière guerre anschliessen, wie folgende Schreiben zeigen.

Graf von Finckenstein an den König 7. Aug. 75 : Si V. M. juge à propos de me confier l'ouvrage que je dois faire copier à Berlin, j'aurai soin de m'acquitter de cette commission. Derselbe an dens. 3. Sept. 1775 : J'ai l'honneur de présenter très humblement à V. M. l'histoire intéressante de la dernière guerre, que j'ai fait copier selon ses ordres. Celui que j'avais d'abord employé à cet ouvrage, ayant été atteint d'une fluiion ennuyeuse, je me suis vu obligé de le faire achever par un autre chancelliste également employé aux expéditions secrèteset de la fidélité duquel je puis répondre. J'ai collationé chaque cahier avec le plus d'exactitude qu'il m'était possible<23> et je me flatte que les fautes du copiste qui pourraient m'être échappées, ne seront du moins très essentielles. Je viens aussi de cacheter et de déposer aux archives secrètes les manuscripts originaux de tous les différents Mémoires que V. M. a daigné me confier. Die Antwort des Königs : J'ai reçu ... la copie de l'histoire de la dernière guerre. Les soins que vous avez donnés à cette dernière, m'ont fait tien da plaisir. Je vous en remercie et j'approuve également que conformément à mes ordres TOUS ayez cacheté et déposé aux archives secrètes l'original de cet intéressant ouvrage. Sur ce usw. F.

Potsdam ce 5 de septembre 1775.

[Geheimes Staatsarchiv]

66. [Mémoires depuis la paix de Hubertusbourg jusqu'à la paix de Teschen.]

A. Königliches Hausarchiv Mémoires depuis la paix de Hubertusbourg 1763 jusqu'à la fin du partage de la Pologne 1775 von Gr. von Finckensteins Hand. Avantpropos. De la politique depuis 1763 jusqu'en 1774, am Schluss : Potsdam, 18. févr. 1775. Chapitre 2 : des inances, chapitre 3 : du militaire. Am Schluss : fait en 1773 (so.) corrigé en 1779 Fédéric. Neues Heft. De ce qui s'est passé de plus important en Europe depuis l'année 1774 jusqu'à l'année 1778. Neues Heft. Mémoires de la guerre de 1778, am Schluss : Finis, fait à Potzdam ce 20. juin 1779. Beigefügt abschriftlich Correspondance de main propre de S. M. le Roi avec S. M. l'empereur en 1778 und Correspondance de main propre de S. M. le roi avec S. M. l'impératrice-reine en 1778.

Zuerst gedruckt Oeuv. Posth. V. in einem stark gekürzten und geänderten Text. Auch der Abdruck VI ist keineswegs zuverlässig (vgl. Forschungen zur Brandenburgischen und Preußischen Geschichte XVI, 251 ff.).

Am 21. Juni 1779 erhielt Minister Gr. von Finckenstein einen eigenhändigen Brief des Königs Il me faut pour l'ouvrage que je me propose folgen 7 Fragen; am 23. ein Kabinetsschreiben mit : z. T. denselben Fragen. [Geheimes Staatsarchiv)

Dem A. liegt folgende C. O. an Gr. v. Finckenstein bei mit dessen Vermerk praes. 24. juillet 1779 : Je vous prie, mon cher comte, de me faire copier tout ceci par une main fidèle et de le faire brocher et de me le renvoyer. Quant à l'original vous aurez la bonté de le déposer dans les archives auprès de mes Mémoires dont il forme la suite. Fédéric.

Von einer Überarbeitung der Denkwürdigkeiten d. h. der Mémoires von 1740 an, von der Lucchesini Tagebuch unter dem 8.-10. VII. 1781 berichtet, findet sich keine authentische Spur.

67. De la politique [Nov. 1784.]

A. Geheimes Staatsarchiv (aus dem Potsdamer Nachlass?), danach zuerst gedruckt Hist. Zeitschr. 60 (N. F. 24 S. 255 ff.)

<24>

Anhang.

Die nachstehenden Schriften waren nicht für die Öffentlichkeit bestimmt. Sie sind nur deswegen mit aufgeführt, weil sie in die Akademische Ausgabe aufgenommen sind.

68. Sermon sur le jour du jugement.

Königliches Hausarchiv Aut. auf schwarzgerändertem Papier (aus de Catts Nachlass) danach zuerst gedr. XV. 1. de Catt Memoiren (Publ. XXII. S. 222) : (Auf. 1759 in Breslau) le roi vint au devant de moi ... lorsque vous m'avez vu si attache à mes prédicateurs (Bossuet u. s. w.) ... lisez ce titre, voilà le sujet, sur lequel je viens de travailler. C'était un Sermon sur le jugement dernier ... quelques mois après la bataille de Kolin j'avais composé la moitié de ma pièce édifiante; depuis entraîné par la diversité et par la multitude des affaires je ne m'étais plus occupé de mon sermon ... et rentré maintenant dans la bonne voie je l'ai fini pour votre édification ... il termina ses compositions par ce Sermon sur le jugement dernier, il le corrigea plusieurs fois. Comme la matière est sérieuse, dit-il, je l'ai écrit sur du papier à bord noix. vgl. a. a. O. S. 475 u. 477.

Milit. Nachlass des Gr. Henckel vou Donnersmark 2. 289. 4. IX. 1757. Der König ... vergnügte sich heute damit, eine Predigt über das jüngste Gericht zu schreiben; ich habe dieselbe in den Händen des Abbé de Prades gesehen. Sie führt den Titel : Sermon prononcé un jour devant Mr. l'abbé de Prades par son aumônier le philosophe de l'incrédulité.

69. Réflexions sur les réflexions des géomètres sur la poésie.

Königliches Hausarchiv Autogr. (aus de Catts Nachlass.) Dabei eine Abschrift von d'Alemberts Réflexions sur la poésie; première partie lue le 25 août 1760 mit der Bemerkung von de Catt : C'est à l'occasion de cette pièce que le roi a fait les Réflexions sur les réflexions d'un grand géomètre. (Danach zuerst gedruckt IX., 59.)

An d'Argens, Breslau 18. IV. [62] : vous montrera une critique d'un ouvrage de d'Alembert. Si vous crojez qu'il peut s'eu offenser, Gatt ne la lui enverra pas; toutefois vous fera-t-elle rire. d'Argens art den König 26. III(!) 62 : j'ai lu avec un plaisir infini votre réponse a d'Alembert; il n'y a rien qui doive ni qui puisse le fâcher, c'est une plaisanterie ingénieuse sans fiel et sans aigreur. d'Alembert an den König 27. V. 62 ... permettez-moi ... de lui dire aussi qu'elle est bien ingrate de maltraiter comme elle le fait ... celui de tous les géomètres qui lit et admire le plus vos ouvrages ... je crois donc sans peine ce que V. M. a eu la bonté de me faire dire qu'elle n'a voulu que s'égayer un moment aux dépens des enfants d'Archimède et surtout aux miens.

70. Examen critique du Système de la nature.

Handschrift : von Villaume am 10. II. 87 an Woellner abgeliefert (danach zuerst gedruckt Oeuvres Posth. VI. 139 = IX. 153) seitdem verschwunden.

Im Verzeichnis der von Villaume abgelieferten Handschriften folgt unmittelbar : Remarques sur le Système de la nature; am Schluss der Nachricht an das Publikum in den Berlinischen Zeitungen vom 6. III. 87 in der Übersicht über den Inhalt des Oeuvres Posthumes stehen : Prüfung des Systems der Natur, darauf Bemerkungen über das System der Natur ; jedoch sind letztere nicht mit aufgenommen. Die Handschr. seitdem verschwunden.

<25>

An d'Alembert 7. VII. 70 : à. peine vous avais-je envoyé mes Remarques sur cet Essai des préjugés (vgl. No. 24), qu'un autre livre m'est tombé entre les mains et comme j'étais en train d'examiner des ouvrages philosophiques et d'écrire, j'ai couché ces Remarques par écrit et je vous les envoie. C'est le Système de la nature, où je me suis attaché à relever les contradictions les plus palpables et les mauvais raisonnements qui nfont le plus frappé. d'Alembert dankt und antwortet ausführlich 2. VIII. 70. An Voltaire 7. VII. 70 : un ouvrage de leur boutique (der Encyclopädisten) m'est tombé entre les mains : il m'a paru si téméraire que je n'ai pu m'empêcher de faire quelques Remarques sur le Système de la nature, que l'auteur arrange de sa façon. Je vous communique les Remarques. Voltaire an den König 27. VII. 70 : il me semble que vos Remarques doivent être imprimées, ce sont des leçons pour le genre humain ... Si vous ne voulez pas faire imprimer ces Remarques dans votre capitale ... daignez m'en charger et je les publierai sur le champ. An Voltaire 18. VIII. 70 : lorsque j'eus achevé mou ouvrage contre l'athéisme, je crus ma réfutation très orthodoxe; je la relus et je la trouvai bien éloignée de l'être. Voltaire an den König 20. VIII. 70 : il y a plusieurs copies de votre admirable ouvrage; permettez qu'on l'imprime dans quelque recueil ou à part : car sûrement il paraîtra et sera imprimé incorrectement. An Voltaire 16. IX. 70 : cet ouvrage sur le Système de la nature est trop hardi pour les lecteurs actuels, auxquels il pourrait tomber entre les mains. Je ne veux scandaliser personne: je n'ai parlé qu'à moi-même en écrivant. Mais désqu'il s'agit de s'énoncer en public, ma maxime constante est de ménager la délicatesse des oreilles superstitieuses, de ne choquer personne.

71. Facétie à Mr. de Voltaire. Rêve.

Handschrift : Abschrift von Villanme in der Kais. Privat-Bibl. in St. Petersburg aus Voltaires Nachlass, darauf von Voltaires Hand bemerkt : reçue le 31. décembre 1770. (Danach zuerst gedruckt, XV, 21.)

An Voltaire 12. XII. 70 le damné de philosophe ... se met à rêver et il veut que je vous envoie ses rêveries : pour me débarasser de ses importunités, j'ai été obligé de me conformer à ses volontés. Voici ses fariboles que je joins à ma lettre. An d'Alembert 12. XII. 70 : je vous envoie le Rêve d'un certain philosophe, contre lequel Voltaire est irrité; comme je pressais ce philosophe pour savoir si la vision était sienne, il m'avoua que le petit prophète Waldstorch (Grimm) étant ici la perdit de sa poche en tirant son mouchoir. VOUB pouvez la lui restituer car il n'est pas dans l'ordre qne mon philosophe s'attribue ce qui n'est point à lui. Von d'Alembert 3. I. 71 : V. M. m'en a fait un autre (don) ... c'est celui de sa très plaisante, très-poètique, très spirituelle et très philosophique Facétie. Von Voltaire 11. I. 71 : Grand prophète ... vous faites des miracles, je vous dois réellemeut la vie. J'étais mourant au milieu de ces neiges helvétiques lorsqu'on m'apporta votre sacrée vision; à mesure que je lisais ... mon âme renaissait.

72. Dialogue des morts entre le duc de Choiseul, le comte de Struensee et Socrate.

Handschrift : von Villume am 10. II. 1787 an Woellner abgeliefert. Danach der Druck Oeuvres Posth. (VI, 111 = XIV, 237) seitdem verschwunden.

An den Prinzen Heinrich 26. IX. 72 j'aime quelquefois à m'égayer aus dépens des sots et des méchants dont ce malheureux monde abonde et pour m'amuser j'ai fait un dialogue des morts entre Socrate, Choiseul et Struensee.

73. Dialogue des morts entre le prince Eugène, Mylord Marlborough et le prince de Lichtenstein.

Handschrift : von Villaume 10. II. 87 an Woellner abgeliefert (danach zuerst gedruckt Oeuvres Posth. VI, 189 = XIV 247) seitdem verschwunden.

An Voltaire 29. III. 74 : nous connaissons ici le Taureau blanc mais point le Dialogue du prince Eugène et de Marlborough. dont vous me parlez (der Brief nicht mehr vorhanden). Ou dit que vous en avez fait un, dont les interlocuteurs sont la Vierge et la Pompadour.

<26>

Letzteren erwähnt der König auch au d'Alembert 16. XII. 73 : il paraît ici un dialogue des morts dont les interlocuteurs sont la vierge Marie et la Pompadour; on l'attribue à différents auteurs; je vous l'enverrai, si vous ne l'avez pas, und schickt ihn dann durch Grimm. Vgl. d'Alembert au den König 11. III. 74; 31. X. 74. Unter den von Villaume abgelieferten Handschriften fand sich davun eine Handschrift (Autogr.?), sie scheint sofort vernichtet zu sein.

74. Rêve.

A. Abschrift von Villaume in der Kais.-Privatbibl. in St. Petersburg aus Voltaires Nachlass (danach zuerst gedr. XV, 26).

An Voltaire 9. Juli 77 : Voici un Rêve que je vous envoie, qui peut-être vous amusera un moment. Von Voltaire Aug. 77 : Mr. le grand rêveur, personne n'a jamais fait un plus beau songe que vous. Von d'Alembert 22. IX. 77. en revenant de la campagne ... j'ai trouvé à Paris la nouvelle lettre dont T.M. me daigne honorer ( vom 13. VIII.) et le Rêve très-philosophique qu'elle y a joint.

Unter den von Villaume abgelieferten Handschriften wird ein Rêve aufgeführt, vielleicht von diesem Stück; sie ist für Oeuvres Posth. nicht verwandt und verschwunden.

Nachträge.

No. 47 zum Titel : Au donjon du château. - S. 10 Z. 11 v u. : j'ai réduit ce qui pourrait être la matière d'du volume dans une quintessence qui suffit usw.

No. 57. Die van Durensche Ausgabe erschien gleichzeitig im Haag und in London. - Ein Exemplar seiner Haager Ausgabe (bei Paupie) schickte Voltaire am 4. XI. an den Kardinal Fleury (Oeuvres complètes de Voltaire par Moland 35 No. 1374. - Voltaire hat noch eine zweite Ausgabe erscheinen lassen : am 18. VIII. 1740 schrieb er an den Abbé Moussinot in Paris : voici un secret, que je vous confie : Mme. de Chambonin doit vous envoyer de ma part un paquet, qui sera bientôt suivi d'un autre. Le tout est un manuscrit singulier composé par un homme plus singulier encore ... C'est, comme vous le verrez, la réfutation de Macchiavel, elle est d'un homme qui tient un des plus grands rangs de l'Europe et qui par son nom seul, quand il sera connu, fera la fortune du libraire. Vous pouvez transiger avec Prault fils ... je n'ai nulle part au manuscrit ni au profit, je remplis seulement ma commission (!!!); nach den dann folgenden Weisungen sollte die Ausgabe in der Anordnung genau den van Durenschen entsprechen. Anf. 41 ist die Ausgabe fertig (Voltaire an Helvetius 7. I. 51, Prault a dû vous remettre de ma part un Autimacchiavel. (Vgl. a. a. O. 35 No. 1330, 1349, 1354, 1362 : 36, 1396, 1398.) - Den Brief des Königs vom 27. VI hatte Voltaire schon am 1. VII, den vom 7. X. erhielt er erst (28. XI.) in Berlin, wohin er ihm nachgeschickt war.

Die weiteren Nachträge und Berichtigungen zu den Beiträgen werden an anderer Stelle mitgeteilt werden.

S. 7 Anm. 2 : ce 24 août 1747.

<27>

Zu No. 61.

Im Nachlasse Voltaires, der jetzt in der Kaiserlichen Öffentlichen Bibliothek zu St. Petersburg aufbewahrt wird, befindet sich nicht nur das Original der Fragmente aus den Memoiren von 1742, sondern auch das am 21. Mai 1743 an Voltaire übersandte Avantpropos. Einer ganz besonderen Liebenswürdigkeit, der ich auch hier meinen verbindlichsten Dank ausspreche, verdanke ich genau verglichene Abschriften von beiden Stücken; ich begnüge mich, sie hier abzudrucken : das Arantpropos, weil es bis jetzt noch ganz unbekannt geblieben ist, die Fragmente der Memoiren, weil sie mehr enthalten als die Abschrift in Upsala. (Forschungen zur Brandenburgischen und Preußischen Geschichte IX. 515.]

Avantpropos [des mémoires du roy de prusse].5-1

Beaucoup de personnes ont écrites l'histoire, mais bien peu ont dites la vérité; des Ecrivains peu instruits ont voulu écrire des Anecdotes, et les ont forgées, où ils ont pris pour des faits notoires des bruits Populaires et les ont transmis avec assurance à la Postérité. D'autres ont voulu rapporter ce qui s'est passé cent ans avant leur naissance, ils ont composé des Romans, dont tout au plus les faits principaux étoient exempts d'altération, ils ont fait penser, parler et agir les hommes, dont ils ont transmis les vies, et le monde leger est fait pour être trompé a pris les fixions de l'auteur pour des vérités historiques; que de mensonges! que d'Erreurs! que de Supercheries!

Persuadé que ce n'est point à quelque pédant qui viendra l'année 1840 au monde, ou bien à quelque Bénédictin de la Congrégation de St. Maur de parler des Négociations qui se sont traitées dans les Cabinets des Princes, ni de représenter ces grandes scènes qui se sont jouées sur le Théâtre de l'Europe, j'ai voulu écrire moi même les révolutions que j'ai vu arriver et auxquelles j'ai eu le plus de part, d'autant plus que ces révolutions intéressent particulièrement ma maison, et que proprement on ne pourra dater que de là, l'Epoque de Sa Grandeur.

Je suis même dans la persuasion que je dois à la postérité un récit exact et vray des Evenemens que j'ai vu puisque depuis le Bouleversement de l'Empire Romain, il n'est presque rien arrivé de plus digne d'attention que la guerre qu'enfanta une puissante Ligue réunie pour la destruction de la maison d'Autriche.

Les pièces originales tant de Lettres que de traités, légitimeront les faits que je raconterai, je ne préteiis point ennuyer le Lecteur par des récits difus de petites circonstances, mais en lui présentant toujours des objets dignes de son attention, je ne dois point obmettre des Anecdotes qui servent à caractériser l'Esprit du siècle et de ces petites choses qui ont données lieu aux grandes.<28> Comme je parle à la postérité aucune considération me retient, je ne garde aucun ménagement pour les Princes mes Contemporains, et je ne déguise rien sur mon propre sujet.

J'espère que la postérité pour laquelle j'écris voudra distinguer en moy le Philosophe du Prince et l'honnête homme du Politique, j'en dois faire l'aveu, il est bien difficile de conserver un Caractère pnr d'honnêteté et de Candeur, lorsque l'on est entrainé dans le Grand Tourbillon politique de l'Europe; on se voit sans cesse expose à être trahi par ses alliez, abandonné par ses amis, opprimé par les jalousies et par l'envie; et l'on se voit à la fin contraint d'opter entre la terrible resolution de sacrifier ses Peuples ou sa parole.

Du plus petit Etat jusqu'au plus grand, l'on peut compter que le Principe de s'aggrandir est la Loix fondamentale du Gouvernement, cette passion est aussi profondement enracinée dans chaque ministère que l'est au Vatican le Despotisme universel.

Les passions des Princes n'ont d'autre frein que le terme ou leurs forces se trouvant impuissantes ce sont les Loix constantes de la Politique Européenne, auxquelles il faut que tout Politique se plie; si quelque Prince avoit moins de soin de ses Intérêts que ses voisins, ils iroient toujours en se fortifiant, tandis qu'il resterait lui et plus vertueux et plus foible. Quest ce qui décide donc du bonheur de ce conflic d'ambition, ou tant d'homme? sont armés des mêmes armes pour se détruire et des mêmes ruses pour se tromper? C'est la pénétration et la prudence qui savent l'art de conduire avec sagesse les projets par plus d'un chemin à leur maturité.

Cet art, je l'avoue paroit en bien des points contraire à la morale des particuliers, mais il ne l'est point à celle des Princes, qui par un consentement tacite et par tant d'exemples à citer se sont malheureusement donnez mutuellement le Privilège d'élever l'Edifice de leur ambition à quelque prix que ce soit, de suivre en tout ce qu'exige leur Intérêt, et d'emploïer à ces fins alternativements ou le fer, ou le feu, ou les intrigues, les ruses, et les négociations, et de négliger même l'observance scrupuleuse des traités, qui pour le dire au vrai ne sont que des sermens de fronde et de Perfidie.

Aucun état, nul Royaume, nulle Société d'hommes rassemblés en Republiques dont les Anales ne contiennent des Traités de politique de cette espèce; des alliances aussitôt rompues que faites; des traités de paix conclus, infractés et reconclus, à la différence près que la Politique des Etats faibles est plus timide que celle des Puissans, et que l'Europe dans le siècle civilisé où nous vivons rougiroit d'indignation, s'il se commettait des Crimes d'assassinat, et d'emprisonnements comme dans l'onzième et douzième siècle, il faut espérer qu'un tems plus éclairé encore viendra ou il sera adjugé à la bonne foy la Gloire qui luy est due.

Je ne pretens point faire l'Apologie de la Politique que l'usage constant des nations a légitimée jusqu'à nos jours, j'expose seulement d'une façon simple les raisons qui me semblent, qui ce me semble obligent tout Prince de suivre la pratique qui autorise la fourbe et l'abus de la Puissance, et je dis ingénument que ses voisins se prévaudroient de sa droiture, et que par un faux préjugé et un jugement vicieux on attribueroit à Foiblesse ce qui ne seroit que Vertu en Lui.

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De pareilles réflexions et bien d'autres mûrement pesées m'ont obligé à me conformer à la coutume des Princes, l'histoire du siècle fournit des exemples suffisants pour justifier ma conduite, et j'ose avancer que lorsque l'on examinera tout les mauvais procédés la fausseté, la Duplicité et la perfidie de mes voisins l'on trouvera que j'ai encore agi avec assez de générosité envers Eux, et que l'usage qui a entraîné mon esprit, n'a pas corrompu mon coeur.

Mais ce n'est point ici de moi que je dois parler, les objets que je dois présenter à la postérité sont plus grands et plus intéressants que cequi regarde mon individu, de plus il ne s'agit point ici, d'un traité de morale, mais de faits historiques, et la réputation des Princes ne pouvant être appréciée que par ceux qui n'ont nulle Intérêt à les natter ni aucune crainte en les blâmant, je vais leur exposer tous les motifs de mes actions, et me remettre en suite à la rigidité de leur Jugement.

[Mémoires du roy de P un mois avant son avenemen a la couronne].

Lorsque l'on considère avec des yeux politiques la situation des Etats prussiens, on remarquera sans peine qu'ils ne sont pas arrangés heureusement pour l'ofensive; sa longueur setant sur 180 milles d'allemagnes voisins de la russie par memel entrecoupés de la pologne limitrophe des Etats de lempereur du coté de Crosen de la saxe par lelectorat de Brandenbourg, et leveché de Magdebourg, de la suède par la pomeranie entrecoupés du pais d'hanover; des Etats de l'électeur de Cologne et enfin voisin des hollandois par le pais de cleves, qu'aurait on pu entreprendre dans cette situation sur le Duché au cas que la succession vint avacquer de Bergue ayant ados l'empereur gouverné par la france lelecteur de saxe qui pretendoit egallement à cette succession la suède dont la france pouvait disposer, et voisin du hanover, qui epioit loccasion d'humilier la prasse par la jalousie héréditaire entre ces cours, et par des reste d'animositez qui subsistoient ce(?) depuis les brouilleries que le feu Boy avoit eu avec le Roy de la grande Bretagne son beau frère; on rencontrait de plus en flanc les hollandois dont l'esprit republiquain ne saccomodoit point de lacquisition que la prusse pouvoit faire du duché de Bergues, et enfin en face on trouvoit lobstacle le plus difficile a surmonter savoir les forces de la monarchie française.

Cette cour avoit garentie la succession de Jullier au prince de Sulhbach d'une brauche colateralle pour engager par cette démarche l'électeur palatin a rester neutre pendant la guerre qui commença lannée 1732; la politique française aimoit mieux voir toute les places du Rhin et les passages pour entrer dans l'empire entre les mains des petits princes dont ils pouvoient disposer qu'entre celles des plus puissants avec lesquels il faudroit combattre pour franchir cette barrière de l'allemagne.

L'empereur pour rompre totalement avec le feu Roy sur l'article de cette garentie avoit fait enfermer le Comte de Sekendorf parqui la négociation de cette garentie avoit passée, on luy ota tous les papiers par lesquels il pouvoit legitimer sa démarche et cela même etoit bien luy donner un démentir autentique: on verra facilement par ce tableau que jetois obligé de m'en tenir à l'accord du feu Pioy touchant cette succession cequi ne satisfesoit ni mon internst ny mon ambition.

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J'avois le coeur ulcéré par toutes leg humiliations que l'on avoit faites au feu Roy pendant les dernières années de son regne; l'Europe avoit étudié son caractère, et elle imputoit a faiblesse la facilité que l'on trouvoit en luy pour vivre en paix avec ses voisins : quelques brouilleries qu'il avoit eu l'année 1727 avec les hanovriens et quelques années après avec les hollandais dans lesquelles on pretendoit qu'il n'avoit pas témoigné assez de vigueur y avoient donné lieu.

[Mémoires du roy de p]

A la mort de mon pere je trouvais toute l'europe en paix. Langleterre et l'espagne se faisoit à la vérité la guerre, mais cette guerre n'avoit lieu qu'en amerique. L'empereur Charles 4 venoit de faire sa paix avec le turc par laquelle il cedoit Belegrade, la Servie et la Valachie a l'empire othoman, les dernières aimées du Regne de ce prince avoient été si malheureuses qu'il avoit perdu le Royaume de naple, la sicille et une partie du milanez que les espagnols secondés de français et du Roy de Sardagne luy avoient enlevez pour acheter la paix de la france, il s'étoit vu obligé d'un autre coté a lui céder la Loraine dont il depouila son gendre le duc de ce nom, qui avoit pocedé ce duché par une succession immemorialle de ses ancestres, l'Empereur fit un traité avec la france par lequel cette dernière se rendit gareute (sous toute sorte de restriction cependant) de cette Loix domestique.

[Suitte des fragments des mémoires du roy de prusse septbre 1743]

la minorité du jeune Csar Ivan me faisoit espérer que la russie seroit plus occupée de son intérieur que de la garantie de la pragmatique sanction

que l'on joigne a ces considérations, des trouppes toujours prêtes d'agir, mon épai'gne bien remplie, et la vivacité de mon tempérament; cetoient les raisons que javois de faire la guerre a terese d'autriche reine de bohème et de hongrie d'un autre coté se présentoient les difficultez et les considérations suivantes

les ressources de la maison d'autriche qui ont toujours été infinies, lassistance de ceux qui avoient garantie la ligue que le roy d'angleterre pouvoit faire avec lempiie pour soutenir la reine de hongrie, les secours que le duc de courîande vendu a la maison d'autriche pouvoit luy fournir de la part de la russie, le party que la cour de Vienne pouvoit prendre de sacrifier quelques morceaux a la Saxe pour lengager a faire une diversion en sa faveur; la vicissitude des armes, la mauvaise récolte qui rendoit la subsistance des armées difficile, enfin la différence de mes trouppes qui n'avaient fait que des revues et celles de la reine qui sortoient récemment de la guerre contre les turcs.

L'ambition l'interest le désir de faire parler de moy lemporterent et la guerre fut résolue

20 bataillons et 36 escadrons furent comandez pour entrer dans le pays qui etoit ouvert et presque dépourvu de trouppes, tout devoit être pvest au mois de décembre six bataillons dévoient suivre.

La disette de l'année 1740 obligeoit a faire cette première expédition avec le moins de trouppes possibles afin de gagner le temps d'amasser des magasins, et de pouvoir nourir l'armée

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dans ces circonstances une nouvelle révolution arrive en russie, la princesse de meklembourg a laide du maréchal munich setoient saisie de la personne du duc de Courlande ce changement etoit très avantageux à mes desseins puisque je devois tout espérer de mou baufrere le prince antoine ulrich de brunsvik père du csar, et que l'affection de biron pour la maison d'autriche etoit assez connue

la princesse de meklembourg femme du prince de brunsvik mère d'ivan, avoit tous les caprices et toutes les faiblesses de son sexe, et aucune vertu dhomnie, son époux etoit un génie borné, vaillant de sa personne, incertain dans sa conduite, et suivant en tout les avis de ses parents

le comte de munie ce héros dont il a été fait mention dans le chapitre précèdent, ce mobile de l'autorité quavoient ces nouvaux regens devoit avoir selon les aparences la plus grande part au gouvernement. cest ce qui me fit naître l'idée d'envoyer a petersbourg vinterfelt beau fils de munich qui me servoit en qualité d'aide de camp sous le prétexte de complimenter les nouvaux regens la mission de vinterfelt ne sadressoit quau comte de munich présents promesses flatteries, rien n'etoit épargné.

[Autres fragments des mémoires du roy de prusse].

Le maréchal de belleile et son frère ne composoient quun esprit dont le maréchal etoit l'imagination, et le chevalier etoit le bonsens;

le comte de linar sous prétexte de vouloir épouser mademoiselle mengdeu fille dhonneur de la régente de russie éleva ses vues jusquesa la princesse, et en fut aimé, il donna a son maitre le profit de sa tendresse, et lamour négocia en russie les intérêts du roy auguste.

Le maréchal de Bellile qui avoit été nommé ambassadeur du Roy très cretien a la diette de l'Empire n'ut pas plustot apris la victoire de Molvit qu'il se rendit dans mon camp, il y arriva vers les derniers jours du mois d'avril

Le maréchal de Bellile à lair de franchise et de candeur d'un homme de guerre, avec la politesse d'un courtissan, il soutient le caractère dont il est revêtu, sans affecter cette hauteur choquante par laquelle les ambassadeurs de Louis 14 ont fait d'Enemis a leur maitre que sa fortune luy a fait d'envieux : sa santé est faible mais son imagination est dautant plus vive: les conférences que j'eus avec luy rouloient principallement sur l'ellection imperialle, sur une alliance a faire et le reste du partage de la reine d'hongrie: nous convimmes que si la france vouloit me garentir la possession tranquille de toute la basse Silesie jusques au rives de neis, que je renoncerois a la succession de julier et Bergues que je donnerais ma voix dans lelection future a l'électeur de Bavière que si Ion vouloit stipuler le partage des états de la maison d'autriche il faloit que la france envoyât une armée considérable dans 1 empire au secours de l'électeur de Bavière qu'un autre corps au bas du Ein tint les troupes hanovrienes en échec, et que préalablement a tout la suède déclara la guerre a la russie. Ce fut un projet de traité dont nous convimmes entre nous sans toutefois rien conclure. Je tretois cette alliance avec la france comme la dernière corde de mon arc et je voulus eseyer avant que de signer le traité toutes les voyes daccomodements qui<32> pouvoient me rester avec la Reine D'hougrie préférant autant quil e.îoit possible la voye de la douceur a celle de la force. tout le mois de may sepassa en négociations, lus saxsous jaloux de mes succès et de mon agrandissement remuèrent tous les ressorts de leur politique pour me susciter des ambaras er me perdre ils avoient dressez un pian de quelle façon eux, les rusieus et les hanovriens, se vouloient partager mes états, les intrigues du marquis de Botta et les charmes de Lenard joint à L'ambition du comte ostermant avoient causés la disgrâce de munich; les lettres de limperatrisse douariere, et de la vielle duchesse de Brunsvic Blanquembourg sa rnere avoient déterminez le faible génie du prince antoine ulric en faveur de la reine D'hongrie; la rusie etoit prête a faire une invasion en prusse, un bon nombre de troupes etoient en Livonie. et Oourlande, le lord finch animoit et poussoit cette opération de toute ses forces, et le Roy d'angleterre avec la saxse dévoient opérer en même temps du coté de la vielle, et moyens marche ; et pour gagner le temps qu'il faloit a ces puissances pour prendre leurs arangements elles tenoient envers moy un langage flateur.

Damit schliesst der Petersburger Text.

Voltaire schreibt an den König Juni (?) 43 (XXII, 129) : vous m'envoyez ... une préface digne de vous, qui annonce un ouvrage digne de la préface ... je vous avouerai cependant, grand roi, ayec ma franchise impertinente que je trouve que vous vous sacrifiez un peu trop dans cette belle Préface de vos Mémoires. Pardon ou plutôt point de pardon! vous laissez trop entrevoir que vous avez négligé l'esprit de la morale pour l'esprit de conquête! [Die oben angeführte Stelle vom 8. IX. 43 bezieht sieh nicht auf die Memoiren].


1-1 Anm. Im folgenden habe ich mir erlaubt nur dann die Citate beizufügen, wenn nicht die Oeuvres de Frédéric le Grand anzuführen waren.

2-1 Die Druckerei war in der alten Bibliothek im Berliner Schloss (vgl. Hobenzollernjahrbuch 1905 S. 83 ff.).

3-2 Diese Ausgabe enthält den Text in der endgültigen Fassung. Die erste eigenhändige Niederschrift : Première partie de l'histoire de Brandebourg. Introduction à l'histoire de Brandebourg im Geheimes Staatsarchiv, mit dem Vermerk am Schluss der Biographie des Grossen Kurfürsten : ce 27 août 1747, und des ganzen Wertes : fin du chapitre et du premier livre ce 11 de févr. 1748. Die ersten 24 Bogen des erstes Druckes au donjon du château mit Voltaires Bemerkungen im Hobenzollernmuseum (aus der Bibl. im Stadtschloss zu Potsdam) vgl. Forschungen zur Brandenburgischen und Preußischen Geschichte XVII, 179 ff.

4-1 Die ergötzliche Schilderung, die Voltaire am 20. VII. von seiner Zusammenkunft mit van Duren macht, scheint eitel Flunkerei zu sein. Tatsächlich hatte Voltaire am 10. Juli an van Duren geschriehen : je reçois - un enorme paquet contenant des corrections, additions et notes ... les notes commencent au cinquième chapitre; auch dies scheint geflunkert zu sein, van Duren macht dazu die Bemerkung : on n'a vu point jusqu'à présent ces notes. Voltaire liess sich die bereits gesetzten ersten 4 Bogen schicken (- degré éminent il semble VIII. 83) und schickte sie von Brüssel, 20. Aug., mit den Veränderungen zurück : vous vous apercevrez aisément combien les changements, que j'ai faits étaient nécessaires; vgl. Examen du Prince de Macchiavel. Troisième édition à la Haye chez Jean van Duren, II, 254 die Briefe Voltaires, 267 Mémoires des changements omissions et interpolations que Mr. de Voltaire a faites aux 4 premières feuilles imprimées de l'édition originale. [Danach wäre die einzige Ausgabe mit einem gefälschten Text die Voltairische, No. 287 des Verzeichnisses.]

5-1 Die Zusätze in [ ] sind von Voltaires Hand.