I.
Le texte se borne à mentionner le fait d'investiture de Frédéric I, dans un court récit de la vie de ce prince. Menzel a reproduit cette scène, d'après les descriptions historiques du cérémonial.
II.
Menzel a symbolisé ici, sous la forme d'un bas relief, les deux actes de la vie de l'électeur Frédéric II que le texte rapporte comme preuves de sa „magnanimité“ et de son „esprit de désintéressement“ . Le même esprit de désintéressement lui avait fait refuser deux couronnes et lui fit abdiquer l'électorat en 1469. Il avait refusé la couronne de Bohème, que le pape lui offrit, pour ne pas en dépouiller George Podiebrad, et il déclara ne vouloir accepter la couronne de Pologne qu'au refus de Casimir, frère du dernier roi Ladislas.
III.
Un passage des „Mémoires de Brandebourg“ glorifie la bravoure personnelle de l'électeur Albert l'Achille, ce prince chevaleresque: „Il gagna huit batailles contre les Nurembergeois, qui s'étaient révoltés et lui disputaient les droits du burgraviat. Il enleva un étendard à un guidon de cette ville, au péril de sa vie, combattant seul contre seize hommes.“