XXXIX.
Menzel n'a pas voulu représenter un épisode déterminé de ces jours d'anxiété et d'attente passés dans le camp retranché de Bunzelwitz (1761). Il a traduit seulement la vigilance toujours en arrêt, l'attention infatigable et les émotions de Frédéric II et de son entourage, durant les jours qui précédèrent l'attaque des Autrichiens. Le roi, couché dans son manteau, à côté d'un feu de bivouac auquel un soldat apporte des branches et des broussailles, se tourne sur le côté pour épier la cause d'un bruit qui lui arrive à travers l'obscurité.