CXI.
Tableau de la bataille que Rottembourg, avec les Prussiens, livre au duc Charles de Lorraine. Sainte Geneviève et sainte Hedwige combattent dans les airs pour les Prussiens.
Les Prussiens ont leur Palladion
Environné d'un épais escadron.
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Trente escadrons de leur cavalerie
S'ébranlent tous avec même furie.
CXII.
Aucun passage déterminé de l' „Ode à mon frère Henri“ n'est traduit par le dessin de Menzel. L'artiste a représenté le royal poète lui-même, derrière les carreaux de la fenêtre d'une maison de paysan où il a pris son quartier de nuit. Devant la maison, une sentinelle veille, enveloppée dans son manteau. Il fait nuit; après une journée passée dans les labeurs et les tracas du commandement, le roi travaille, à la lueur des chandelles, à rendre dans une forme poétique, noble et fïère, les sentiments qui remplissent son âme assiégée par les soucis. La physionomie et l'attitude de Frédéric II expriment ici ce que disent ses vers:
C'est dans les grands dangers qu'une âme magnanime
Déploie avec vigueur la fermeté sublime
Du courage d'esprit.
Au courage obstiné la résistance cède.
Un noble désespoir est l'unique remède
Aux maux désespérés.
CXIII.
Le royal poète reproche aux Germains le forfait dont ils se rendent coupables en laissant ravager leur pays par les hordes étrangères appelées comme alliés du tyran.