CXXII.
Le roi met dans la bouche d'Othon, battu par Vitellius à Bédriac, et faisant ses adieux à ses généraux et à ses compagnons d'armes, des paroles qui sont l'expression des propres sentiments du poète, au moment où il écrivait. Othon annonce sa résolution de se donner la mort:
Si le coup qui détruit cette fragile trame
N'est point assez puissant pour atteindre à mon âme,
Je trouverai des dieux aux pervers peu connus,
Dieux rémunérateurs de nos faibles vertus.
Adieu! je vais quitter ma dépouille mortelle,
Et jouir dans les cieux d'une gloire éternelle.
Menzel retrace avec une simplicité vraiment romaine cette scène d'adieux.