CXXVI.

Ce dessin de Menzel représente la petite salle à manger intime du château de Potsdam, dans laquelle la table ronde s'élève toute servie par une ouverture au plancher, ce qui dispense les convives de la présence des domestiques. Il y a<29>six couverts mis pour autant de convives: le roi, la princesse Amélie, Mesdemoiselles de Podewils et de Zerbst, les „deux grâces de la cour“ : Madame de Maupertuis, — „la duègne“ —, et Mademoiselle de Knesebeck, — „la nymphe de notre mère“ —. Le roi déclare expressément que ses invités n'auront pas à craindre

.... dès l'entrée
D'un asile purifié
D'orgueil et d'une morgue outrée,
La troupe médiocre et dorée
Des courtisans qui font pitié.

Les convives seront entre eux, sans autre compagnie que „la Joie avec la divine Amitié“ .