CLVII.
A la fin de la correspondance très étendue et très cordiale que Frédéric II entretint en vers et en prose avec M. Jordan, cet aimable savant et ce théologien à l'esprit libre, Menzel a dessiné la chambre de travail veuve de son maître, dont le cercueil est étendu devant la bibliothèque.
Jordan entra en relations avec Frédéric, en 1736, à l'occasion de la tra-duction en français de la „Morale de Wolff“ . Sa dernière lettre est datée du 24 avril 1745; elle exprime la certitude d'une mort prochaine. Le dernier mot que le roi écrivit à son ami mourant, est: „Adieu; aime-moi un peu, et guéris-toi, s'il y a moyen, pour ma consolation“ .