<144>Si Frédéric Ier est digne de louange, c'est pour avoir toujours conservé ses États en paix, tandis que ceux de ses voisins étaient ravagés par la guerre; pour avoir eu le cœur naturellement bon, et, si l'on veut, pour n'avoir pas donné d'atteintes à la vertu conjugale : enfin il était grand dans les petites choses, et petit dans les grandes; et son malheur a voulu qu'il fût placé dans l'histoire entre un père et un fils dont les talents supérieurs le font éclipser.