<XXX> emprunts dans nos Avertissements, et ne garantissons pas que le texte n'en ait point été altéré par les différents éditeurs, c'est-à-dire, selon eux, amélioré : nous le donnons tel qu'ils nous l'ont transmis. Les éditions originales des Œuvres du Roi seront au besoin une preuve de la conscience avec laquelle nous les reproduisons. Les écrits dont il n'existe ni autographes, ni copies retouchées par l'Auteur, et dont aucun passage, dans la Correspondance, ne mentionne l'existence, ont été cependant conservés par nous comme appartenant légitimement au Roi, en raison de preuves puisées à d'autres sources, bien que les preuves immédiates manquassent.
Lorsque l'Auteur a oublié la date d'un écrit quelconque, nous l'avons déterminée à l'aide de nos recherches, et mise entre parenthèses, ainsi que les noms de lieux et les dates que nous avons suppléés dans les lettres, afin de les distinguer des indications originales. Les remarques du Roi qui accompagnent le texte de ses ouvrages en prose ou en vers, sont indiquées dans tout le cours de notre édition par des chiffres arabes. Les notes de l'Éditeur sont désignées par des lettrines. Les noms et les mots laissés en blanc par les éditeurs précédents dans les lettres et dans les poëmes, n'ont pu être tous restitués par nous : ceux que nous avons suppléés se trouvent entre parenthèses.
Toutes les fois que, dans les Œuvres historiques, l'exactitude du Roi a eu besoin d'être justifiée ou défendue, nous avons pris cette tâche sur nous, ou nous avons indiqué les endroits qui, dans les écrits de ses adversaires ou de leurs amis, avaient rapport aux passages en question. Il nous a paru superflu de mentionner les traités de paix, parce que le lecteur peut les trouver dans les collections de Du Mont et de Rousset, de Dogiel, de Wenck, du comte de Hertzberg et de Martens; nous avons également passé sous silence les bulletins des nations ennemies, notamment ceux des Autrichiens, donnés dans l'excellent journal militaire qui, depuis 1811, paraît à Vienne sous le titre de