<XXXI> Oestreichische militärische Zeitschrift; mais nous avons joint aux ouvrages philosophiques et militaires les remarques nécessaires, et avons fait notre possible pour éclaircir les allusions qui se trouvent dans les poëmes et dans les lettres : partout où le Roi cite des vers ou des sentences, nous en avons désigné les sources.
A la fin de chaque volume et de chaque série, une table en indiquera le contenu; le dernier volume offrira une table chronologique générale des divers ouvrages. On ne s'étonnera pas de n'y point trouver quelques écrits qui ont été attribués à Frédéric : c'est qu'en toute assurance nous nous sommes cru autorisé à déclarer ces pièces apocryphes, et par conséquent à les supprimer, à partir des Considérations sur l'état de la Russie sous Pierre le Grand jusqu'aux Matinées royales et aux Dernières pensées du grand Frédéric. Il y faut aussi ajouter un Commentaire sacré sur le conte de Peau d'âne nommé par erreur dans les Souvenirs de Thiébault au lieu du Commentaire théologique de dom Calmet sur Barbe bleue. Jusque dans la liste officielle des manuscrits trouvés à la mort de Frédéric, et dans le catalogue de ceux que possédait son secrétaire de Catt, se sont encore glissés divers écrits apocryphes. D'autres manuscrits se sont perdus avant que ces deux collections aient été déposées aux archives. La tragédie intitulée Alexis, achetée au secrétaire Villaume, n'est autre que la tragédie d'Irène, dernier ouvrage dramatique de Voltaire : le Roi l'avait demandée à la famille du poëte, et elle lui avait été envoyée avec la permission autographe du préfet de police, datée du 6 janvier 1778, qui autorisait la représentation et l'impression de cet ouvrage.
Les fac-similé ajoutés à chaque série, montreront comment Frédéric orthographiait la langue dans laquelle il écrivait.
Le magnifique monument littéraire élevé à la mémoire de ce grand prince par Sa Majesté Frédéric-Guillaume IV, satisfaisant à la fois aux exigences du goût et de la science, restera comme un témoignage de la sagesse et des lumières du monarque régnant; il témoignera en