ÉPITRE III. A FOUQUÉ.a
Pourquoi toujours nous prôner le vieux temps,
Se répéter et se tuer de dire
Que les humains sont bêtes et méchants,
Et que le monde en vieillissant empire?
Ces vieux propos des modernes frondeurs
Sont tous marqués au coin de la satire,
Et l'âcreté qui les force à médire,
Pour avilir notre siècle et nos mœurs,
Des temps passés leur fait vanter l'empire.
a Voyez t. V, p. 54.