ÉPITRE V. A JORDAN.a
Flore aux abois, faisant place à Pomone,
De nos jardins s'enfuit avec le temps;
L'été nous quitte, et les vents de l'automne
Fanent les fleurs et dessèchent les champs;
L'astre du jour, faible, tremblant et pâle,
D'un feu moins vif réchauffe ce canton;
De son palais l'aurore matinale
Déjà plus tard paraît sur l'horizon.
Colin, Lycas, transportés d'allégresse,
De nos guérets rapportent les moissons,
a Voyez t. VII, p. 3-10.