<IV> probablement d'après une copie livrée par M. Darget fils. Ce quatrième volume des Œuvres posthumes, édition de Bâle, a aussi été imprimé à part sous ce titre : Le Palladion, poëme grave, suivi de quelques pièces fugitives. Gotha, chez C.-G. Ettinger, 1788, quatre cent vingt-sept pages grand in-8.
Les rédacteurs de l'édition de Berlin ont inséré le Palladion dans le Supplément aux Œuvres posthumes de Frédéric II, roi de Prusse. Cologne, 1789, t. I, p. 1-184. Leur texte, qu'ils ont tiré du premier volume des Œuvres du Philosophe de Sans-Souci, de 1750,a est presque entièrement conforme à l'autographe que l'on conserve aux archives royales du Cabinet (Caisse 365, E), et qui avait été écrit en entier par l'Auteur, sur du papier réglé à tranche dorée et de format in-quarto, cent trente-cinq pages.
Comme l'édition de Bâle est d'une rédaction antérieure et moins parfaite, nous suivons, à défaut de l'édition de 1750, celle de Berlin, corrigée et suppléée d'après l'autographe.
Le morceau intitulé La Palinodie, à Darget, du 10 novembre 1749, a été placé par les éditeurs de Bâle et par ceux de Berlin en tête du Palladion, mais à tort, car ce n'est pas là qu'il se trouve dans le manuscrit original; d'ailleurs, il a aussi bien trait à l'Épître à Darget (t. X, p. 238) qu'au Palladion. Nous avons donc laissé cette pièce à sa place primitive, c'est-à-dire, dans les Œuvres du Philosophe de Sans-Souci. MDCCL, t. III, p. 80, où elle forme la dixième Épître familière. Voyez ci-dessous, p. 64-67.
On trouve la description des vingt-deux gravures appartenant à l'édition originale du Palladion dans (Crayen) Catalogue raisonné de l'œuvre de feu George-Frédéric Schmidt. A Londres, 1789, p. 114-120. Le cabinet royal des Estampes
a Voyez Friedrichs des Zweiten Königs von Preussen bei seinen Lebzeiten gedruckte Werke. Aus dem Französischen übersetzt. Neue verbesserte und vermehrte Auflage. Kölln, 1790, t. V, p. IV.