<149>Russe n'était, ni même Autrichien :
« Dieu me fit homme, ainsi je m'intéresse
Aux biens, aux maux de toute notre espèce. »
Dittmannsdorf, 6 août 1762.
VIII. RÉPONSE A MA MAITRESSE.a
Ah! que je chéris les monarques,
Lorsque vous les faites parler!
S'ils pouvaient tous vous ressembler,
Les cours n'entendraient plus la voix des Aristarques
En vaines plaintes s'exhaler;
La triste vérité, qu'on voudrait exiler,
Publiant toutes ses remarques,
N'aurait rien à dissimuler.
Ces rois auraient le don de plaire
Et l'art plus précieux de régner sur les cœurs,
Par là cent fois supérieurs
A tout monarque sanguinaire
Qui sur une foule vulgaire
Établit sa puissance à force de rigueurs.
Mais votre empire est débonnaire,
Vous m'avez subjugué, mon joug est volontaire,
a Voyez t. XII, p. 266 et 267.