<502>Sous un joug étranger baisse un front abattu;
Le poids de mes malheurs accable leur vertu.
Polyphonte est haï, mais c'est lui qu'on couronne;
On m'aime, et l'on me fuit.
Quoi! tout vous abandonne?
Ce monstre est à l'autel?
Il m'attend.
Ses soldats
A cet autel horrible accompagnent ses pas?
De ses cruels soldats la porte est entourée;
De ces lieux à toi seul je puis ouvrir l'entrée.
Seul, je vous y suivrai; j'y trouverai des dieux
Qui punissent le meurtre, et qui sont mes aïeux.
Ils t'ont trahi quinze ans.
Ils m'éprouvaient sans doute.
Ah! quel est ton dessein?
Marchons, quoi qu'il en coûte.
Adieu, tristes amis; vous connaîtrez du moins
Que le fils de Mérope a mérité vos soins.