« <XII>n'est pas pardonnable. Faîtes-en; apportez-les-moi, et je les corrigerai, s'il y a quelque chose de défectueux. Je lui donnai le lendemain une pièce qu'il corrigea. - Il faut lui en envoyer souvent; mais il faudra sûrement vous tirer l'oreille. Eh bien, j'en ferai pour vous, et lui en conterai en vers. Mais vous devez me montrer quelques endroits de ses lettres quelle vous écrira, pour que je puisse lui en faire en conséquence. »
Le Roi parle de ces Vers à Ulrique Kühn dans ses lettres à M. de Catt, datées des camps de Seitendorf et de Dittmannsdorf, le 14, le 17, le 18 et le 26 juillet 1762.
Ulrique Kühn était fille d'un riche marchand de Saint-Pétersbourg, nommé Ulrich Kühn. Il était Suisse de naissance, devint, en 1742, conseiller de commerce et consul prussien à Saint-Pétersbourg, et s'établit plus tard à Berlin.
XXXI. SIX ÉPITRES EN VERS SUR L'HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE.
Le Roi relut toute l'Histoire ecclésiastique de l'abbé Fleury, en trente-six volumes, dans les quartiers d'hiver de Breslau, pendant le siége de Schweidnitz et dans ses marches en Saxe, depuis le mois d'avril jusqu'en novembre 1762. Il a exposé dans ses Épîtres à M. de Catt les idées que lui avait suggérées cette lecture. Ces Épîtres, toutes de la main du Roi, se trouvent aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D). Voyez les lettres de Frédéric à M. de Catt, du 14 avril, du 7 octobre, du 18 et du 25 novembre 1762, et au marquis d'Argens. du 8 avril, du 22, du 28 et du 30 octobre, et du 25 novembre 1762.
XXXII. VERS ENVOYÉS PAR FRÉDÉRIC A UN CURÉ QUI S'ÉTAIT AVISÉ DE CELEBRER LE JOUR DE SA NAISSANCE PAR UNE ODE.
Nous avons trouvé ces Vers dans le Supplément, t. III, p. 378. La date de la composition peut en être fixée, d'après le contenu, à une époque postérieure à l'établissement de la régie, qui eut lieu en 1766.