<XV> dont la fin entre dans des détails fort piquants. Nous n'avons pas trouvé d'autographe de la Lettre d'un Suisse à un Génois, ni même de copie corrigée par le Roi. Le seul exemplaire original imprimé que nous en connaissions, et c'est celui que nous suivons, se trouve à la Bibliothèque royale de Berlin, quatre pages in-8, sans lieu d'impression, ni date.
XX. RELATION DE PHIHIHU, ÉMISSAIRE DE L'EMPEREUR DE LA CHINE EN EUROPE. Traduit du chinois.
Le Roi écrit à la duchesse de Saxe-Gotha, le 5 mars 1760, en lui envoyant cet ouvrage : « Je prends la liberté de vous envoyer une petite brochure sur les affaires du temps; c'est l'aboiement d'un épagneul pendant qu'un gros tonnerre gronde, lequel empêche de l'entendre; cependant il faut de temps en temps réveiller le public de sa léthargie, et l'obliger à faire des réflexions. Ces semences ne produisent pas d'abord; quelquefois elles portent des fruits avec le temps. »
Le marquis d'Argens fait l'éloge de la Relation de Phihihu dans sa lettre au Roi, du 17 avril 1760. Voyez la Correspondance entre Frédéric II et le marquis d'Argens, t. I, p. 152, 172, 175, 249, 250, et, dans notre édition des Œuvres de Frédéric, t. XII, p. 166, l'Épître au marquis d'Argens, en lui envoyant les Lettres de Phihihu.
Notre texte est une exacte reproduction de l'édition originale de cette pièce, qui parut sous le titre de : Relation de Phihihu, émissaire de l'empereur de la Chine en Europe. Traduit du chinois. A Cologne, chez Pierre Marteau, 1760, vingt-quatre pages in-8. Il existe un exemplaire de cette édition à la Bibliothèque royale de Berlin.
XXI. LETTRE D'UN OFFICIER AUTRICHIEN A UN DE SES AMIS, EN SUISSE.
L'autographe de cette pièce, inédite et sans date, fait partie de la collection du comte de Suchtelen. Nous pensons qu'elle a été composée vers l'an 1760.