<265> combler, vous et votre royaume, de ses plus précieuses bénédictions, et, pour les renfermer toutes en un mot, qu'il lui plaise de vous rendre « un roi selon son cœur.a » C'est ce que je ne cesserai de lui demander pour vous, persuadé que je ne puis mieux vous témoigner avec quel profond respect et quel parfait dévouement je suis,
Sire,
de Votre Majesté
etc.
13. A ROLLIN.
Königsberg, 17 juillet 1740.
Monseigneur Rollin,
J'ai trouvé dans votre lettre les conseils d'un sage, la tendresse d'une nourrice et l'empressement d'un ami. Je vous assure, mon cher, mon vénérable Rollin, que je vous en ai une sincère obligation, et que les marques d'amitié que vous me témoignez me sont plus agréables que tous les compliments très-souvent faux ou insipides que je ne dois qu'a mon rang. Je ne cesserai point de faire des vœux pour votre conservation, et je vous prie de m'aimer toujours et de vous persuader que je serai, tant que je vivrai, plein de considération pour vous et d'estime pour votre mémoire. Vale.
Federic.
a Actes des apôtres, chap. XIII, v. 22.