<415>Nous avons eu ici mylord Baltimore et le jeune Algarotti,a tous deux des hommes qui, par leur savoir, doivent se concilier l'estime et la considération de tous ceux qui les voient. Nous avons beaucoup parlé de vous, de philosophie, de sciences, des arts, enfin de tout ce qui doit être compris dans le goût des honnêtes gens.

Adieu, cher ami; vous êtes bien persuadé de mon amitié, et que ma tendresse pour vous ne finira qu'avec ma vie.

Federic.

89. DE M. DE SUHM.

Pétersbourg, 10 octobre 1739.



Monseigneur

La nouvelle subitement arrivée de la paix conclue entre la Russie et la Porte m'a obligé d'expédier le bas officier Pauli sans perdre un moment, et avant que la nouvelle s'en publiât; et comme il n'était pas possible qu'il partît à point nommé un vaisseau, je l'ai fait partir par terre. Il amène à V. A. R. trois Bosniaques qu'il a trouvés fort beaux. Ce sont les seuls qu'il m'a été possible de recruter à la hâte.

Je suis, etc.

90. A M. DE SUHM.

Ruppin, 14 octobre 1739.



Mon cher Diaphane,

J'ai vu arriver aujourd'hui le plus galamment du monde la gent turque dont vous me faites l'étrenne. Je vous en marque mes par-


a Voyez t. XIV, p. vI et 81.