<72> de qui cela pouvait venir, je tâcherais de m'en venger. Je vous débrouillerai toute l'affaire de l'Anschlag vont Amt Ruppin. J'ai écrit au Roi que, selon ses ordres, je ferai l'Anschlag; ensuite, lui faisant rapport de ce que j'avais déjà vu, je lui ai dit que je trouvais que tout avait été fait avec une grande accuratesse, et que je craignais fort que je ne pouvais pas faire beaucoup plus que le dernier Anschlag avait été. J'ai vu les Anschläge, car le bailli les a, et j'ai écrit au Roi dass ich nicht viel vom Vorigen würde ändern können. C'est pourquoi il a fait venir le General-Anschlag, afin que je ne le puisse pas copier mot à mot. Je suis tout hors d'affaire, car, entre nous soit dit, je trouverai un plus de cinquante ou soixante écus tous les ans, sans charger les paysans. Rohwedell m'aide à dire la vérité, car sans cela il n'y aurait pas moyen d'y suffire. J'espère avoir achevé le tout dans trois semaines. J'attends le Landmesser, qui doit arriver tous les jours, et je vous prie de me croire bien cordialement et sincèrement, etc
Puisque vous voulez, l'Excellence sera retranchée des couverts. Mais si c'en est trop, je vous prie de ne m'en pas imputer la faute, car personne ne sait plus mal titrer que moi. A peine tiens-je les noms des gens, et il me suffit de savoir qu'ils sont honnêtes gens; pour le reste, je donne comte, marquis, duc, cousin, Excellence, frère, etc., à tort et à travers, sans savoir si je fais bien, ou non.
21. AU MÊME.
Ruppin, 19 octobre 1732.
J'ai reçu la vôtre avec bien du plaisir, et je vous suis bien obligé du plaisir que vous me faites de m'écrire si souvent. Pour ce qui regarde l'affaire du bailliage, j'écris tout de main propre, et tout se fait par