<359>nière fois vous accorder une permission de trois semaines pour aller voir vos pénates à Molsdorf, en supposant que vous ne reviendrez pas à la charge, étant absolument déterminé de ne vouloir jamais entendre aucune autre demande de quelque congé ou permission. Sur ce, je prie Dieu de vous avoir en sa sainte garde.
Federic.
6. AU MÊME.
Schweidnitz, 10 décembre 1744.
Je ne vous fais ces lignes que pour vous dire que, ayant appris l'intention dans laquelle vous êtes de vous marier avec la demoiselle nommée, si je m'en souviens bien, Castelli, je vous y donne volontiers mon agrément, néanmoins sous la condition expresse que vous demeuriez toujours à ma cour, et ne quittiez pas Berlin. Sur ce, je prie Dieu de vous avoir en sa sainte garde.
Federic.
7. AU MÊME.
Berlin, 19 janvier 1745.
J'ai reçu votre lettre du 26 de décembre avec les sentiments d'affection que vous me connaissez. Votre esprit vous aura fait comprendre que l'idée de votre prétendu mariage n'a été conçue que pour vous égayer un peu, et qu'il ne faut pas y chercher de la malice. Cependant vous pouvez croire que je suis très-sensible à l'état déplorable de votre santé, qui ne saurait jamais m'être indifférent. Mais comme