<286> êtes sûre; mais pour le physique, il n'y a eu personne sur cet univers qui ait pu trouver un abri contre ses ravages, ni qui ne se soit heurté l'esprit contre des difficultés insurmontables, en voulant en découvrir l'origine. Mais, quand on vous écrit, ma chère duchesse, il ne vient que des idées du bien moral et physique; vous n'en inspirez pas d'autres. Puisse-t-il toujours habiter chez vous, et puisse votre bonheur égaler votre mérite! Ce sont les vœux que je fais bien sincèrement pour votre personne, en vous priant d'être persuadée de la haute estime avec laquelle je suis,
Madame ma cousine,
de Votre Altesse
le fidèle cousin et serviteur,
Federic.
66. A LA MÊME.
Berlin, 28 décembre 1764.
Madame ma cousine,
Vos lettres, ma chère duchesse, me font toujours grand plaisir, puisqu'elles m'assurent de la continuation de votre souvenir et de votre bonne santé. Je voudrais, au sujet de la princesse votre fille, pouvoir répondre à la confiance que vous me témoignez; mais, ma chère duchesse, les choses sont toutes différentes que vous vous les figurez. Le chapitre élit les chanoinesses; je n'ai que le droit de les confirmer. C'est des chanoinesses que le chapitre élit des coadjutrices. Mes sœurs ont passé par tous les grades, et je n'ai de droit que d'approuver ce qu'ils ont fait. Il y a, de plus, une de mes nièces de Schwedt et