<86> jamais elles sont rendues à leur adresse, ce qui me fait le plus grand plaisir, Sire, c'est qu'on y lira le nom de V. M., qu'on ne saurait pas plus taire en parlant de sciences et de beaux-arts qu'en parlant de guerre et de politique. Elles prouveront, autant que mes Dialogues, que j'ai eu le bonheur de voir V. M., et que j'ai su la voir.
63. AU COMTE ALGAROTTI.
Potsdam, 5 mai 1750.
J'ai bien reçu votre lettre du 2 de ce mois, et je vous remercie du présent que vous me faites de douze boutargues de Venise. Je suis également sensible à l'attention que vous me marquez en m'envoyant votre lettre sur le César de Voltaire. Ce morceau aura sans doute l'approbation de tout le monde, puisqu'il est de votre goût. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
Federic.
64. AU MÊME.
Potsdam, 6 décembre 1750.
Pour vous répondre à la lettre que vous m'avez faite le 4 du courant, je vous dirai qu'il dépendra du bon plaisir du duc de Modène